Fonds 090P - FONDS D'ARCHIVES DE L'ASSOCIATION DES RESPONSABLES DE L'ENSEIGNEMENT DES ARTS PLASTIQUES AU QUÉBEC

L'Association des coordonnateurs de l'enseignement des arts plastiques est née des suites d'une rencontre des coordonnateurs au ministère de l'Éducation du Québec en juin 1967. C'est lors du congrès qui suivi en novembre 1967 que l'Association fut créée, avec à sa tête Claude Bouchard. Elle fut incorporée au mois de juin 1971. En 1972, l'appellation de l'Association est modifiée et elle devient l'Association des responsables de l'enseignement des arts plastiques au Québec (AREAPQ). Dans la foulée des profondes modifications du paysage culturel québécois dans les années 1960 et du questionnement suscité dans le domaine de l'enseignement des arts par le Rapport Parent puis par la Commission Rioux, l'AREAQ désire faire évoluer l'enseignement des arts plastiques au Québec et veut voir cette discipline prendre place parmi les éléments de base indispensables à un cheminement pédagogique moderne. L'Association vise donc à organiser l'enseignement des arts plastiques et à stimuler la recherche pédagogique. Ainsi, elle organise des réunions pédagogiques ponctuées de congrès annuels afin d'influer plus directement sur le façonnement des programmes éducatifs en ce domaine. Bref, elle désire promouvoir l'enseignement des arts plastiques par tous les moyens et notamment en renouvelant la pédagogie au moyen de l'audiovisuel. L'AREAQ est formée de conseils exécutif et administratif, de l'assemblée générale et autres comités. Elle compte pour membres, des responsables de la direction, de la coordination et de l'animation de l'enseignement des arts plastiques dans différents organismes. En 1967, elle compte 38 membres et en 1969, plus d'une centaine. En 1979, elle fusionne avec l'Association des professeurs en arts plastiques du Québec afin de fonder l'Association québécoise des éducateurs spécialisés en arts plastiques.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.