Affichage de 108 résultats

Notice d'autorité
Senécal, Irène (arts plastiques)
Personne

Irène Senécal est née le 5 décembre 1901. Elle est au nombre des premiers étudiants à s'inscrire à l'École des beaux-arts de Montréal en septembre 1923. Après avoir complété un cours de professeur de dessin à vue, elle amorce sa carrière d'enseignante en 1929. Jusqu'en 1960, Irène Senécal enseigne principalement dans trois milieux scolaires: l'École des beaux-arts de Montréal, la Commission des écoles catholiques de Montréal et la Commission scolaire de Lachine. Entre 1958 et 1960, elle assure la direction de la section pédagogie artistique à l'École des beaux-arts et y enseigne jusqu'en 1966. Parallèlement, un arrêté en conseil émis en 1960 la nomme directrice des cours pour les jeunes offerts le samedi par l'École et également responsable des centres d'art de la région métropolitaine. Au cours de ces années, Irène Senécal observe, recherche et expérimente de nouvelles méthodes éducatives en milieux scolaires et parascolaires. De cette démarche, elle retient la valeur des méthodes dites actives pour l'enseignement artistique. Elle fait oeuvre de pionnière en matière d'éducation par l'art au Québec. Irène Senécal est décédée le 25 novembre 1978.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Jérôme, Frère (peintre)
Personne

Le frère Jérôme (Ulric-Aimé Paradis) est né le 29 août 1902 à Charlesbourg. En 1918, il est admis au noviciat des Frères de Sainte-Croix. En 1921, il complète sa formation académique puis enseigne à l'École Beaudet de [Ville] Saint-Laurent (1921-1927) et au Collège Notre-Dame (1927-1935). C'est durant ces années d'enseignement qu'il commence à peindre et en 1935, il s'inscrit comme étudiant à l'École des beaux-arts de Montréal. Quatre ans plus tard, il est de retour à l'enseignement au Collège Notre-Dame. Il est alors influencé par Paul-Émile Borduas qu'il rencontre en 1941 et qu'il considère comme son maître, lui faisant découvrir la valeur des "méthodes actives dans l'enseignement des arts plastiques". Dénonçant le conformisme, il plaidera tout au long de sa vie pour la liberté de l'expression fondée sur "l'émotion". Les expositions annuelles des oeuvres de ses étudiants susciteront certaines controverses dans les milieux artistiques montréalais. Son rapprochement avec Paul-Émile Borduas, chef de file du groupe des automatistes de Montréal, l'amènera à adhérer en 1948, aux idées défendues dans leur manifeste Le refus global. À la fin des années 1950, il anime le travail de l'atelier La Partance, délaissant l'enseignement et continuant son activité créatrice. En 1967, il soumet un mémoire à la Commission d'enquête sur l'enseignement des arts (Commission Rioux). En 1991, il reçoit le prix d'honneur décerné par l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal. Le frère Jérôme est décédé le 30 avril 1994, à l'âge de 91 ans.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Dansereau, Pierre (écologie)
Personne

Écologiste de renommée mondiale, le professeur Pierre Dansereau est né à Montréal le 5 octobre 1911. En 1936, il est reçu agronome à l’Université de Montréal et en 1939, il obtient un doctorat ès sciences de l’Université de Genève.

Dès 1939, Pierre Dansereau est nommé botaniste puis assistant-directeur au Jardin botanique de Montréal. Entre 1943 et 1949, il assure la direction du Service de biogéographie de l'Université de Montréal et en 1945, il est nommé professeur agrégé à la Faculté des sciences. De 1950 à 1955, il sera professeur de botanique à l'Université du Michigan, de 1955 à 1960, doyen de la Faculté des sciences et directeur de l'institut botanique de l'Université de Montréal puis de 1961 à 1968, professeur à l'Université Columbia et sous-directeur et conservateur du New York Botanical Garden. De retour au Québec, en 1968, Pierre Dansereau enseigne l'écologie à l'Université de Montréal jusqu'en 1971 et dirige, de 1971 à 1972, le Centre de recherches écologiques de Montréal (CREM). Nommé professeur d’écologie à l’Université du Québec à Montréal en 1972, il est aussi, jusqu’en 1976, directeur du programme du Centre de recherche en sciences de l'environnement (CERSE). Depuis son arrivée à l’UQAM, Pierre Dansereau contribue largement aux travaux et à l’avancement des programmes de maîtrise et de doctorat en sciences de l’environnement. L’UQAM lui attribue en 1988 le titre de professeur émérite, elle lui décerne en 2003 un doctorat d’honneur et en 2004, elle désigne sous le nom de Complexe des sciences Pierre-Dansereau l’ensemble des bâtiments érigés sur le site des Sciences de l’UQAM. Pierre Dansereau travaillera à l’Université du Québec à Montréal jusqu’à sa retraite en 2004 à l’âge de 93 ans.

Pierre Dansereau a renouvelé l’écologie grâce à un apport d’éléments issus d’autres disciplines scientifiques et ses principaux champs de recherche sont la cartographie de la végétation du monde à petite échelle, les études phytosociologiques dans diverses régions, la cartographie écologique de l’utilisation des terres et l’écologie humaine, principalement urbaine. Plusieurs nouveaux modèles d’analyse ont été proposés par le professeur Dansereau, notamment en 1971, un nouveau modèle de l’écosystème représenté par une «boule-de-flèches» devenue le symbole de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM. Il fut aussi, de 1970 à 1973, directeur de la recherche écologique sur la zone du nouvel aéroport international de Montréal (EZAIM) et réalise alors une des premières études d’impacts.

En plus de ses nombreuses contributions scientifiques en matière d'écologie, Pierre Dansereau a publié plus de six cents écrits scientifiques dont plusieurs livres et essais. Environnementaliste de renommée mondiale, il est fondateur, président, consultant et membre d'une multitude d'organismes dont plusieurs commissions et conseils gouvernementaux de divers pays. Il cumule les invitations à titre de professeur et conférencier, les missions d'enseignement, de recherche et d'expertise à travers le monde ainsi que les honneurs. Nommé Membre de la Société Royale du Canada en 1949, il est aussi compagnon de l’Ordre du Canada, Chevalier et Grand Officier de l’Ordre national du Québec en plus d’avoir été admis au Panthéon de la science et de l’ingénierie canadiennes. Il a reçu de nombreux prix et médailles dont les prix David (sciences), Molson, Marie-Victorin et Isaak Walton Killam ainsi que dix-sept doctorats d’honneur.

L’essor et l’évolution de l’écologie et des sciences de l’environnement sont profondément marqués par la contribution du professeur Pierre Dansereau et ne sauraient être ce qu’elles sont aujourd’hui sans cet apport. Son travail est inestimable dans l’avancement de la compréhension de la relation qui unit l’Homme et la Nature. Il a été, pour plusieurs générations d’étudiants, un modèle professionnel de ténacité, de passion et d’humanisme.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Mergler, Bernard (avocat)
Personne

Bernard Mergler est né à Montréal, le 12 mai 1915. En 1934, il s'inscrit à la Faculté de droit de l'Université de Montréal, et deux ans plus tard, en 1936, il est admis au Barreau du Québec. Membre du Parti communiste du Canada (1936 à 1956), il s'implique activement contre le fascisme et la répression. Au tournant des années 1940, il adhère à l'Union des droits de l'Homme. À la même période, Bernard Mergler est très présent dans les nombreuses luttes syndicales qui ont lieu à travers le Québec dans le but d'améliorer les conditions de travail des ouvriers; il assure la défense de plusieurs dirigeants syndicaux. À la fin des années 1940, il participe, comme avocat à la lutte contre la "Loi du cadenas" sous le régime Duplessis. En 1966, Bernard Mergler est conseiller juridique de Pierre Vallières et de Charles Gagnon accusés d'avoir été les chefs du Front de libération du Québec (FLQ). Au cours de la crise d'Octobre 1970, il joue le rôle de négociateur entre les autorités gouvernementales et les felquistes de la cellule responsable de l'enlèvement du diplomate britannique, James Richard Cross. Membre fondateur de l'Association des juristes québécois, un groupe dont le but est d'agir collectivement dans la lutte sociale, politique et juridique, ce spécialiste des droits individuels aidera au cours de sa carrière des centaines d'immigrants et de réfugiés à faire valoir leurs droits au Canada. En 1975, il est engagé comme professeur au Département des sciences juridiques de l'UQAM. Bernard Mergler est décédé le 21 octobre 1975.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Aquin, Hubert (écrivain)
Personne

Hubert Aquin est né à Montréal le 24 octobre 1929. Suite à l'obtention d'une licence en philosophie de l'Université de Montréal en 1951, il poursuit ses études à l'Institut d'études politiques de Paris et obtient en 1954, un doctorat en esthétique. De retour au Québec, il est réalisateur et superviseur à Radio-Canada (1955-1959) puis réalisateur et producteur à l'Office national du film (1959-1963). Au début des années 1960, il milite pour le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) dont il devient le directeur national en 1967. En 1964, il est arrêté pour port d'armes illégal et soupçonné de terrorisme. Emprisonné puis interné dans une institution psychiatrique, il sera acquitté en 1965. À cette date, il se tourne vers la littérature et en novembre 1965, le Cercle du livre de France publie son premier roman intitulé Prochain épisode. Suivront Trou de mémoire en 1968, L'Antiphonaire en 1969, Point de fuite en 1971 et Neige noire en 1974. Reconnu comme un écrivain avant-gardiste, Hubert Aquin est lauréat de plusieurs honneurs dont le prix Athanase-David (1973). Parallèlement, il mène une carrière dans l'enseignement. De 1967 à 1969, il est professeur de littérature et directeur de ce département au Collège Sainte-Marie et de 1969 à 1970, il est professeur de littérature à l'Université du Québec à Montréal. En février 1975, il est nommé directeur littéraire des Éditions La Presse puis congédié en août 1976 à la suite de la parution d'une lettre ouverte dénonçant les politiques culturelles de cette maison d'édition vis-à-vis les oeuvres québécoises. Le 15 mars 1977, à Montréal, Hubert Aquin s'enlève la vie.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Jean-Baptiste Boucher-Belleville, dit Jean-Philippe, est né à Québec le 8 septembre 1800. Il fait ses études classiques au Collège de Montréal entre 1814 et 1825. Après ses études, il devient instituteur à Saint-Charles-sur-Richelieu. En 1831, il publie à Montréal un volume sur les principes de la langue française; la publication d'un volume sur le latin suit en 1932. Au milieu des années 1830, Jean-Baptiste Boucher-Belleville acquiert l'hebdomadaire politique L'Écho du Pays dont il est aussi le rédacteur en chef. En juin 1836, il publie le dernier numéro. En décembre de la même année, il lance Le Glaneur, un périodique littéraire, d'agriculture et d'industrie, qu'il ferme en septembre 1837. Sous le pseudonyme Jean-Paul Laboureur, il publie des articles sur les techniques agricoles modernes.

Jean-Baptiste Boucher-Belleville est un patriote et il est étroitement mêlé aux événements de 1837 et 1838. Nommé quartier-maître par Louis-Joseph Papineau, il est capturé lors de la défaite. Il sort de prison ruiné. En 1839, il devient le premier rédacteur de L'Aurore des Canadas (Montréal). Vers 1850, il est nommé secrétaire de l'Éducation à Montréal. On ignore combien de temps il occupe ce poste. En 1855, il publie le Dictionnaire de barbarismes et de solécismes. Jean-Baptiste Boucher-Belleville est décédé à Saint-Michel-de-Napierville en 1874.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Henri Gagnon est né à Montréal en 1913. Après huit années d'études, il quitte l'école pour devenir apprenti-électricien. Au début des années 1930, dans le cadre du plan Vautrin du gouvernement provincial, il tente de s'établir comme colon en Abitibi. Il y séjourne six mois puis revient à Montréal où il commence à militer pour le Parti communiste du Canada. De 1936 à 1937, il met en place à Montréal, la Ve Section du Parti communiste. De 1937 à 1941, il préside les activités de la Fédération des jeunes travailleurs tout en étant responsable de l'organisation de la Ligue des jeunesses communistes de 1938 à 1941. En 1942, il s'enrôle volontairement dans l'armée canadienne et à son retour, organise et préside le travail de la Ligue des vétérans sans logis de 1946 à 1947. En 1947, des divergences d'opinions au sein du Parti communiste devenu le Parti ouvrier-progressiste entraînent l'expulsion de plusieurs membres francophones dont Henri Gagnon. En 1948, le groupe Gagnon fonde la Ligue d'action ouvrière, la Ligue pour la paix et la démocratie puis en 1949, le Parti communiste du Canada français. Entre 1950 et 1960, Henri Gagnon assure la direction de l'Université ouvrière de Montréal. En 1951, il lance L'Unité, publication signée par le Groupe de l'unité ouvrière et en 1956, il réintègre le Parti ouvrier-progressiste pour quelques mois. Au début des années 1960, il participe à l'organisation du Nouveau Parti démocratique du Québec et plus tard, du Parti socialiste du Québec dont il sera le vice-président en 1968. Parallèlement, Henri Gagnon s'implique activement dans l'organisation syndicale des électriciens. En 1968, il est nommé président du local 568 de la Fraternité internationale des ouvriers de l'électricité et, peu après, vice-président du Conseil du travail de Montréal. Auteur de nombreuses publications, il poursuit une oeuvre d'éducation populaire et contribue à éclairer l'histoire politique et syndicale du Québec. Henri Gagnon est décédé en 1989.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Tisseyre, Pierre (oeuvre d'Hubert Aquin)
Personne

Pierre Tisseyre est né à Paris en 1909. Il fait des études en droit dans sa ville natale et, à l'âge de 22 ans, il est engagé comme conseiller juridique des Films Paramount en Europe. Il se spécialise alors en droit d'auteur. De 1935 à 1940, il s'installe à New York et devient correspondant pour les revues françaises Candide, Gringoire et Le Petit Journal. Mobilisé en 1940 et capturé par les Allemands la même année, Pierre Tisseyre passe toutes les années de guerre prisonnier dans des camps en Pologne et en Tchécoslovaquie. Il écrit 55 heures de guerre pendant sa captivité. Ce livre, publié par Flammarion, lui vaut le prix Cazes en 1944.

Arrivé à Montréal après sa libération, en 1945, Pierre Tisseyre se consacre au domaine de l'édition d'abord en assurant la publication canadienne de: Le Monde français, Carrefour, et La Vie française. En 1947, il rencontre et épouse Michelle Ahern, speakerine à Radio-Canada. Le couple aura quatre enfants: Michèle, Philippe, Charles et François. En 1948, il se joint au Cercle du livre de France (CLF) comme directeur des opérations montréalaises. Un an plus tard, il crée le prix du Cercle du livre de France.

Dans les années cinquante, il s'implique dans plusieurs associations professionnelles, notamment au sein de l'Association des éditeurs canadiens dont il assure la présidence à plusieurs reprises entre 1958 et 1977. Entre temps, il fonde d'autres maisons d'éditions telles le Cercle du livre romanesque (1952), les Messageries du Saint-Laurent (1960), les Éditions du Renouveau pédagogique (1965) et les Éditions Mirabel (1971). En 1973, il lance la collection Deux solitudes, qui présente les traductions des meilleurs livres d'auteurs canadiens-anglais. En 1987, le Cercle du livre de France change de nom pour les Éditions Pierre Tisseyre. Ce dernier est décédé le 3 mars 1995.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Jean-Claude La Haye est né en 1923. Pionnier de l'urbanisme au Québec, il est actif dans les secteurs privé, universitaire et gouvernemental. Concepteur du Complexe Desjardins, Jean-Claude La Haye est à l'origine de l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal ainsi que président de la Commission gouvernementale qui a engendré, en 1968, la loi-cadre d'urbanisme du Québec. Directeur délégué du thème d'Expo 67, il est président de la Commission des biens culturels de 1978 à 1980 et membre du premier groupe de travail sur les musées scientifiques du ministère des Affaires culturelles du Québec. Durant les années 1960, il est président fondateur de la Corporation professionnelle des urbanistes du Québec. Il réalise des plans d'aménagement pour la Cité des jeunes de Vaudreuil et les villes de Sainte-Foy et Saint-Bruno. En 1965, il fonde le premier bureau d'études pluridisciplinaires. À l'été 1970, il est reçu par Fernand Seguin à l'émission télévisée Le Sel de la semaine. On le présente alors comme " l'un des hommes les plus éminents de sa profession au Canada français ". Au début de l'année 1985, la Corporation professionnelle des urbanistes du Québec crée un prix d'excellence en urbanisme qu'elle nomme le prix Jean-Claude La Haye. Jean-Claude La Haye est décédé le 27 avril 1999.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Née à Montréal le 26 mai 1919, Andrée Paradis est décédée le 27 août 1986, à l'âge de 67 ans. Figure très active du monde des arts, tant au Canada qu'internationalement, elle est directrice et rédactrice en chef de la revue Vie des Arts, de 1964 jusqu'à sa mort. Au cours de sa vie, elle touchera à toutes les facettes du domaine des arts. Comme animatrice de programmes culturels télévisés, elle participe, de 1954 à 1965, aux émissions Rêves et Réalité, Réflexion faite et Le Quotidien magique. Du côté radiophonique, on la retrouve à l'émission Arc-en-ciel, de 1959 à 1963. Au niveau de la critique d'art, elle préside l'Association internationale des critiques d'art (1977-1980) et la section canadienne de 1983 à son décès. Entre 1980 et 1983, elle enseigne l'histoire de l'art à l'Université du Québec à Trois-Rivières. À partir des années 1960, Andrée Paradis sera membre de plusieurs organismes gouvernementaux et para-gouvernementaux où elle participe à la définition de politiques en matière de culture. Ainsi, elle est membre fondateur du Conseil des arts du Canada et de son Comité consultatif des arts, et vice-présidente fondatrice de la Commission canadienne pour l'UNESCO, de 1960 à 1962. Elle siège aussi à la Commission des biens culturels du Québec (1972-1977) et à la Commission canadienne d'examen des exportations de biens culturels (1977-1982). En outre, elle devient membre du Conseil des arts de la région métropolitaine de Montréal et en assure la vice-présidence de 1971 à 1975. Commissaire à la Commission d'enquête sur l'enseignement des arts au Québec, de 1966 à 1968, elle est, par la suite, membre du Conseil des universités, de 1974 à 1978. Andrée Paradis a reçu la médaille du Centenaire du Canada en 1967 et a été nommée officier de l'Ordre du Canada en 1969.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.