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Notice d'autorité
van Schendel, Michel (poète)
Personne

Michel van Schendel est né le 16 juin 1929 à Asnière, en France, de parents belges. Il passe son enfance en Belgique puis retourne en France après la guerre où il étudie le droit et les sciences économiques à l’Université de Paris. À cette époque, il milite au sein du Parti communiste français et est initié à la pensée et au travail artistique auprès d’amis peintres, notamment Émile Hecq et Louis Tournay. Dès lors, l’ensemble de l’œuvre de Michel van Schendel sera empreinte de ce lien indissociable entre le travail intellectuel et le travail poétique. En 1952, il émigre au Québec.

En 1955, après plusieurs petits boulots, le réalisateur Hubert Aquin lui commande une série de chroniques pour la Société Radio-Canada. Très engagé sur le plan culturel et social, Michel van Schendel sera enseignant, journaliste, chroniqueur et rédacteur (journal Le Devoir, Nouveau Journal, radio et télévision de Radio-Canada), ainsi que traducteur et secrétaire à la Commission provinciale d’enquête sur l’urbanisme (Commission La Haye). Il écrira aussi de nombreux articles pour diverses revues engagées telles Liberté, Cité libre, Parti Pris et Socialisme, dont il assure la direction de 1968 à 1971. Chargé de cours au Département d’études françaises de l’Université de Montréal (1963-1968) puis professeur de littérature française et québécoise au secteur universitaire du Collège Sainte-Marie (1968-1969), Michel van Schendel est l’un des pionniers de l’étude, de la critique et de l’enseignement de la littérature québécoise. En 1969, il participe à la création de l’Université du Québec à Montréal. Il enseignera au Département d’études littéraires de cet établissement jusqu’à sa retraite en 1999 et y conservera par la suite le titre de professeur associé. Michel van Schendel participe, en 1970, à la création du Syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM au sein duquel il militera activement jusqu’à sa retraite, accédant à la présidence en 1974 et 1975.

La production de Michel van Schendel est vaste. Son travail de théoricien et de critique uni à celui du poète et de l’écrivain a donné naissance à une œuvre exigeante et unique. Presque toutes ses œuvres ont été publiées aux Éditions de l’Hexagone dont il fut l’un des piliers. Gaston Miron l’accueillit en 1958 pour la publication de son premier recueil : Poèmes de l’Amérique étrangère. Suivront notamment Autres, autrement en 1983, Extrême livre des voyages en 1987, Jousse ou la traversée des Amériques en 1996, Bitumes en 1998 et L’œil allumé, contes de la colère triste en 2004.  En 1990, une traduction de ses poèmes en italien est publiée à Rome et en 1995, la prestigieuse maison Bulzoni publie l’ouvrage Traduction : deux voix qui expose le dialogue qui a eu lieu entre le poète et sa traductrice, Lucia Bonato. Son intérêt pour les arts visuels l’a d’une autre part l’amène à collaborer avec plusieurs artistes dont le graveur Louis-Pierre Bougie avec qui il réalisera deux livres : le Jardinier, paru juste avant sa mort, et Les mots griffonnés, dont il ne verra pas le produit final.

Michel van Schendel fut, au cours de sa carrière, intensément impliqué dans la vie culturelle et intellectuelle du Québec (lancements, lectures publiques, festivals de poésie, etc.). Il a reçu plusieurs prix prestigieux notamment, en 1981, le Prix du Gouverneur général du Canada pour De l’œil et de l’écoute et, en 2003, le prix Victor Barbeau de l’Académie des lettres du Québec pour Un temps éventuel. Cette même année, il recevait aussi le Prix Athanase-David pour l’ensemble de son œuvre, soit le plus prestigieux des prix littéraires du Québec. Michel van Schendel est décédé le 9 octobre 2005 en laissant plusieurs œuvres à paraître. Parmi celles-ci, notons L’oiseau, le vieux-port et le charpentier (2006) et Écrits politiques (2007) et Il dit (2008).

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Sabourin, Claude (artiste, scénographe)
Personne

Claude Sabourin est né en 1936 à Hawkesbury en Ontario. Après des études à l’École des beaux-arts de Montréal, il obtient, en 1979, un Master in Art Education de l’Université Concordia. À partir de 1962, il enseigne les arts plastiques au primaire, au secondaire et au collégial dans différentes institutions dont à la CECM, au Collège Saint-Paul et au Collège Sainte-Marie. En 1964, il effectue un stage en Europe grâce à l’obtention d’une bourse du ministère des Affaires culturelles (Service de l’aide à la création). En 1969, il entre à l’Université du Québec à Montréal où il y restera jusqu’à sa retraite en 1998. Pionnier de l’UQAM et membre fondateur du programme d’art dramatique, en 1979-1980, il est directeur du Module d’art dramatique, puis de 1980-1981, directeur du Regroupement théâtre et danse. Claude Sabourin est aussi très impliqué aussi dans le milieu artistique québécois comme administrateur, notamment comme président de la Société des artistes professionnels du Québec (1976-1979) et aux conseils d’administration de la Conférence canadienne des arts (1977-1978) et de la Ligue des enseignants d’art dramatique (1978-1981).

Parallèlement à ses activités de professeur, de chercheur en scénographie et d’administrateur, Claude Sabourin mène une carrière artistique multidisciplinaire à titre de sculpteur, peinte et scénographe. À partir de 1955, il travaille à la création de décors, costumes, accessoires et scénographie de plus d’une trentaine de spectacles de théâtre expérimental et de danse dont la troupe Les Apprentis-Sorciers, le Théâtre populaire du Québec, le Théâtre de La Grande Réplique, Iro Tembeck, Martine Époque et le Centre national des arts d’Ottawa. Les propositions visuelles (peinture, sculpture) de Claude Sabourin ont fait l’objet d’expositions dans plusieurs galerie et musées au Québec, aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Europe. Artiste invité de la 21e Biennale de Sao Paolo en 1991, il fut aussi exposant et commissaire à la Quadriennale de Prague en 1987 et en 1991. Les recherches créations de Claude Sabourin liées à l’objet et l’espace ont participées à l’écriture et à l’évolution de la scénographie moderne au Québec.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Ryerson, Stanley Bréhaut (histoire)
Personne

Stanley Bréhaut Ryerson est né le 12 mars 1911, à Toronto. Diplômé de l'University College de l'Université de Toronto, il reçoit en 1931, le prix Dante Alighieri de littérature italienne qui lui permet de poursuivre ses études à la Sorbonne à Paris (1931-1934). À son retour au pays, il commence à militer au sein du Parti communiste du Canada. Il est d'abord nommé membre du Comité central en 1935 et, par la suite, secrétaire provincial du Parti au Québec (1936) puis secrétaire organisateur du PC, devenu, en 1949, le Parti ouvrier-progressiste. Il s'implique aussi activement au niveau de la rédaction et de l'édition des journaux et revues du Parti. Parallèlement, il enseigne (histoire, philosophie, économie, politique) dans diverses écoles (Université ouvrière de Montréal, Université de Toronto, Norman Bethune School, etc.). En 1956, il représente avec Tim Buck, le Parti communiste du Canada au XXe Congrès de l'Internationale communiste à Moscou. En 1959, il est nommé directeur du Centre d'études marxistes à Montréal. À la suite des événements de Prague, en 1968, il quitte le mouvement communiste. En 1970, il devient professeur à l'UQAM au Département d'histoire et enseigne également en science politique à l'Université d'Ottawa (1970-1972). Membre de la Société historique du Canada depuis 1958, il est représentant canadien au Comité international des sciences historiques, de 1976 à 1980. Il est également représentant à la Commission internationale sur l'histoire des mouvements sociaux et des structures sociales, de 1980 à 1985, puis devient vice-président en 1990. À travers ses ouvrages, 1837: Birth of Canadian Democracy (1937), Le réveil du Canada français (1937), French Canada (1942), Founding of Canada (1960) et Unequal Union (1968), il développe sur la base du matérialisme historique, une nouvelle interprétation de l'histoire canadienne. En 1992, l'Université du Québec à Montréal rend hommage à Stanley Bréhaut Ryerson en lui attribuant le statut de professeur émérite.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Robillard, Yves (histoire de l'art)
Personne

Yves Robillard est né en 1939 à Saint-Jean. En 1958, il entreprend des études à l'Université de Montréal où il obtient une maîtrise en philosophie. De 1974 à 1983, il étudie à l'Université de Paris X où il obtient un doctorat en esthétique. Depuis 1969, il est professeur au Département d'histoire de l'art de l'Université du Québec à Montréal. Activement impliqué sur la scène artistique des années 1960 et 1970, il a joué un rôle important dans le domaine de la " contre-culture " et dans l'avant-garde artistique du Québec. C'est comme directeur du groupe Fusion des arts, fondé en décembre 1964, qu'il s'engage dans la réévaluation du rapport art et société et dans une redéfinition des concepts fondamentaux de l'art traditionnel amorcées avec les revendications des étudiants de l'École des beaux-arts de Montréal en 1964-1965. Yves Robillard travaille alors autour de la sculpture et de la notion de totalité ou de synthèse des arts. Lors de l'Exposition universelle de Montréal en 1967, il proposera sa notion d'objet synthèse. Le gouvernement mettra fin à l'activité du groupe dont le manifeste, rédigé en 1965, sera publié en 1973 dans Québec Underground 1962-1972. Yves Robillard est décédé le 16 juillet 2012.

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Beaulne, Martine
Personne

Grande femme de théâtre au Québec, Martine Beaulne est née à Montréal en 1952. Fille de Pauline Beaudry, journaliste, elle grandit dans le monde du théâtre suivant les traces de son père, Guy Beaulne et de son grand-père, Léonard Beaulne, deux hommes de théâtre ayant marqué la scène québécoise. Martine Beaulne amorce une carrière de comédienne en 1968. Diplômée en 1975 du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, cette même année, elle participe à la fondation du Théâtre Parminou quelle administre, anime et dans lequel elle joue plus de 25 spectacles en 9 ans tant au Canada, qu’en France et en Afrique. Jusqu’en 1992, elle poursuit sa formation, notamment au Japon, en Italie et au Danemark avec plusieurs grands maîtres. Comédienne dans plusieurs productions télévisuelles (Watatatow, Le volcan tranquille) et radiophoniques (Dramatique Radio, Payne), elle joue dans de nombreux théâtres dont le Théâtre de Quat’Sous, le Théâtre les gens d’en bas, le Nouveau Théâtre Expérimental, le Théâtre du Sang-neuf, le Théâtre populaire du Québec, le Théâtre du Nouveau Monde et la roulotte de la Ville de Montréal. Parallèlement à son travail de comédienne, à partir des années 1970, elle enseigne au Conservatoire d’art dramatique de Montréal et au Cégep de Saint-Hyacinthe. À partir de 1993, elle est professeurs en jeu et en mise en scène à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal et directrice de la maîtrise en théâtre de 2000 à 2006. En 1990, elle signe sa première mise en scène. Suivront plusieurs grandes productions avec les plus grands théâtres québécois (La Licorne, Rideau Vert, TNM, Espace Go, etc.) et l’Opéra de Montréal lui valant la reconnaissance tant du public que de la critique. Boursière à maintes reprises du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, elle cumule de nombreuses nominations et prix pour ses productions : Académie québécoise du théâtre; Unima Association; Masques; Gémeaux ainsi qu’un prix Téléfilm Canada pour sa co-réalisation avec André Melançon d’Albertine en cinq temps de Michel Tremblay. En 2004, elle publie Le passeur d’âmes, un essai sur la mise en scène et récolte une nomination au Prix Victor Barbeau de l’Académie des Lettres du Québec. En 2012, l’Université du Québec lui attribue un Prix d’excellence en enseignement, volet carrière.

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Bourassa, André-G. (théâtre)
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André Gilles Bourassa est né le 7 janvier 1936 à Montréal. Après des études classiques, il entre à l'Université de Montréal en 1965 et y obtient une licence ès lettres, un diplôme d'études supérieures et un doctorat en lettres françaises (1974). Sa thèse, Surréalisme et littérature québécoise se mérite, en 1978, le prix France-Canada. André G. Bourassa débute sa carrière d'enseignant en 1961 au Collège Saint-Ignace. Par la suite, il est professeur de poésie et de théâtre au Collège Lionel-Groulx et à l'Université d'Ottawa. Professeur à l'École supérieure de théâtre de l'UQAM depuis 1979, André G. Bourassa publie de nombreux articles et ouvrages qui portent, notamment, sur le surréalisme, la littérature et le théâtre. De 1979 à 1997, il fonde et dirige un projet d'édition critique des écrits de Paul-Émile Borduas. Membre fondateur de l'Association québécoise des professeurs de français (AQPF), de la revue Lettres québécoises, de l'Association d'histoire du théâtre au Canada et de la Société d'histoire du Théâtre du Québec, cette dernière, en 1992, prendra, sous sa présidence, le nom de Société québécoise d’études théâtrales pour laquelle il dirigera la revue l'Annuaire théâtral. Depuis 2005, cette Société décerne annuellement le Prix André G. Bourassa au meilleur article soumis à la revue. Très impliqué dans le développement de nouveaux programmes d’étude, André G. Bourassa participe à deux reprises aux travaux de la Commission des études de l’UQAM et en 1993, collabore à la fondation du programme de doctorat en études pratiques des arts. Membre du Shakespeare in Performance Research Team de l’Université McGill, André G. Bourassa est retraité de l’UQAM depuis 2001. Il demeure toutefois rattaché à cette dernière à titre de professeur associé.

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Émile Boudreau est né le 12 décembre 1915 à Petit Rocher au Nouveau-Brunswick. Dès le début des années 1940, il s'engage dans l'action politique en adhérant au Crédit social. D'abord bûcheron, il travaille ensuite comme mineur à Normétal en Abitibi où il débute sa carrière syndicale en 1944 à la suite de son élection à titre de secrétaire de l'Association des employés. En 1950, cette association se saborde au profit du Syndicat des métallos. Émile Boudreau devient alors président de la section locale. De 1951 à 1977, il est un membre permanent de ce syndicat. À partir de 1953, il collabore à la lutte pour l'accréditation syndicale des mineurs de Murdochville et pour la défense des droits des mineurs de cette région.

Militant puis président du Parti social démocrate (PSD) de 1957 à 1959, il participe en 1959 au comité conjoint FTQ-PSD tout en étant membre du comité et du conseil provisoire du Nouveau Parti démocratique (NPD) de 1958 à 1963. Lors du congrès de 1963 visant la fondation du NPD, Émile Boudreau suggère la création du Parti socialiste du Québec (PSQ) ayant une base d'action provinciale ainsi que d'une section québécoise au NPD fédéral agissant au niveau canadien. En 1963, il est secrétaire du PSQ, organisation qui cesse ses activités en 1966. En 1968, il participe à la fondation du Parti québécois duquel il démissionne en 1973 suite au refus du parti de permettre l'adhésion de syndicats. En 1970, il est candidat du Front d'action politique (FRAP) aux élections municipales de Montréal. De 1975 à 1982, il est membre du conseil d'administration de la Co-op des consommateurs de Montréal. De 1977 à 1983, il travaille au sein de la Fédération des travailleurs du Québec à titre de directeur du Service santé-sécurité au travail. En 1985, il reprend le travail de Léo Roback chargé par la FTQ d'écrire l'histoire de la Fédération. L'ouvrage Histoire de la FTQ. Des tout début jusqu'en 1965 paraît en 1987.

À sa retraite en 1982, il devient consultant en relations de travail et plus particulièrement dans des causes de lésions professionnelles en plus de plaider à de nombreuses reprises devant les bureaux de révision et de la Commission d'appel en matière de lésions professionelles. Émile Boudreau est décédé le 6 novembre 2006.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.