Affichage de 107 résultats

Notice d'autorité
Pellan, Alfred (peintre)
Personne

Alfred Pellan est né le 16 mai 1906 à Québec. En 1921, inscrit à l'École des beaux-arts de Québec, il assimile les leçons de ses maîtres et attire rapidement l'attention. En 1926, il se voit attribuer l'une des premières bourses du gouvernement québécois pour aller compléter sa formation à Paris, à l'École supérieure nationale des beaux-arts. Durant son séjour à Paris, Pellan se fera connaître de la critique parisienne. En 1935, il obtient entre autres le premier prix au Salon d'art mural de Paris, et tient sa première exposition particulière à l'Académie Ranson. En 1939, il participe en compagnie des grands maîtres de l'École de Paris, tels les Dali, Matisse, Picasso, à une exposition intitulée Paris Painters Today au Museum of Modern Art de Washington.

De retour au pays après 14 ans d'absence, Pellan sera l'un des grands initiateurs de l'art abstrait au Québec. Il se liera avec les éléments les plus dynamiques du milieu artistique qui désirent promouvoir un art vivant, libéré de l'emprise de l'académisme. Professeur à l'École des beaux-arts de Montréal durant les années 1940, il déclenche un mouvement de contestation contre la tradition conservatrice de l'institution, qui entraîne le départ de son directeur. À la même période, il participe avec une douzaine d'autres artistes au mouvement Prisme d'yeux. Son oeuvre sera l'objet de nombreuses rétrospectives à partir des années 1950, tant à Paris, où il est le premier Canadien à bénéficier de cette consécration, qu'à Montréal, Québec et Ottawa. La peinture de Pellan, d'abord fortement alimentée par les images du rêve et de l'inconscient, s'orientera au cours de sa carrière vers la poésie, la fantaisie, et le merveilleux. Dans un langage plastique en constante évolution où la magie de la couleur jour un rôle dominant, il écrira un puissant hymne à la vie, à la joie de vivre et à l'amour. Alfred Pellan est décédé le 31 octobre 1988 à l'âge de 82 ans.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Piquette, Rolland
Personne

Rolland Piquette est né le 17 mars 1918. De 1941 à 1954, il enseigne dans plusieurs collèges classiques du Québec. De 1954 à 1959, il est au service du Département de l'instruction publique et du ministre de l'Éducation à titre de professeur dans les écoles normales, puis de 1959 à 1960, à titre d'assistant directeur des étudiants à l'École normale Jacques-Cartier. Cofondateur de l'École normale Ville-Marie (1960), il y assume la direction des études jusqu'en 1969. Ainsi, au cours des années 1960, il est appelé à participer activement à la restructuration de la formation des maîtres mise de l'avant par le gouvernement provincial. Il est d'abord nommé membre de la Sous-commission des écoles normales (1963-1964), puis membre du Comité du plan pour la formation des maîtres. Entre 1966 et 1969, il préside les travaux du Comité des directeurs d'études de la Fédération des écoles normales chargé de la mise à jour périodique des programmes d'études ainsi que de l'élaboration de nouvelles orientations et de nouveaux programmes pour les écoles normales. En 1969, Rolland Piquette est professeur au Département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Montréal. En 1973, il obtient un doctorat en éducation et à partir de 1979, il est aussi chargé de cours à l'Université de Montréal.

N.B. : le texte précédent ne constitue pas une notice biographique complète.

Personne

Né en 1927 à Montréal, Robert Prévost fait ses études classiques au Collège Sainte-Croix. Il devient à cette époque membre des Compagnons de Saint-Laurent et y rencontre des amis et des confrères avec qui il partagera, tout au long de sa carrière, une passion commune pour le théâtre. D'abord comédien, Robert Prévost s'implique de plus en plus dans la confection des décors et des costumes des productions des Compagnons.

À partir de 1949, il fait valoir ses talents de décorateur et de costumier dans des lieux variés. D'abord pour les festivals de Montréal pour lesquels il réalise les décors de plusieurs opéras. À la Société Radio-Canada, la télévision naissante lui permet de créer des décors et des costumes pour les ballets, les téléthéâtres, les spectacles de variétés et les téléromans. Au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), il participe à la production de plus de 75 spectacles et au Théâtre du Rideau Vert, il collabore à quelque 30 productions. Il travaille également au Festival de Stratford en Ontario et signe des décors et des costumes pour l'Opéra du Québec, Les Grands Ballets canadiens et l'Opéra de Montréal. Spécialiste de Molière, Prévost exerce ses talents de scénographe et de costumier aussi bien avec des pièces du répertoire classique que québécois. En 1977, il réalise les grilles et les portes monumentales de la basilique de l'Oratoire Saint-Joseph de Montréal. Robert Prévost est décédé en 1982.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Renaud, Jeanne (danse)
Personne

Jeanne Renaud est née le 27 août 1928, à Montréal. Cette pionnière de la danse moderne au Québec, formée à New-York et Paris, participera activement aux manifestations des automatistes à la fin des années 1940. C'est de l'époque du Refus Global qu'elle tirera la particularité de son travail, soit la recherche de la collaboration avec d'autres artistes. Grâce à cette collaboration, qui la met en contact avec des peintres abstraits et des musiciens contemporains, elle s'engagera résolument vers l'abstraction en danse.

Jeanne Renaud débute sa carrière de professeur dès 1948. D'abord à la New Dance Group de New-York, elle enseigne ensuite à l'American Club de Paris, puis à Montréal où elle ouvre, en 1961, l'École de danse moderne de Montréal. En 1966, elle fonde le Groupe de la Place Royale qu'elle dirigera jusqu'en 1971. Le Groupe visait entre autres buts, celui de réunir un groupe de danseurs professionnels intéressés par la recherche en danse moderne. Professeure au département de danse de l'UQAM entre 1984 et 1988, elle est aussi co-directrice des Grands Ballets canadiens entre 1985 et 1987. Jeanne Renaud recevra le prix Denise pelletier lors de la remise des prix du Québec en 1989.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Robillard, Yves (histoire de l'art)
Personne

Yves Robillard est né en 1939 à Saint-Jean. En 1958, il entreprend des études à l'Université de Montréal où il obtient une maîtrise en philosophie. De 1974 à 1983, il étudie à l'Université de Paris X où il obtient un doctorat en esthétique. Depuis 1969, il est professeur au Département d'histoire de l'art de l'Université du Québec à Montréal. Activement impliqué sur la scène artistique des années 1960 et 1970, il a joué un rôle important dans le domaine de la " contre-culture " et dans l'avant-garde artistique du Québec. C'est comme directeur du groupe Fusion des arts, fondé en décembre 1964, qu'il s'engage dans la réévaluation du rapport art et société et dans une redéfinition des concepts fondamentaux de l'art traditionnel amorcées avec les revendications des étudiants de l'École des beaux-arts de Montréal en 1964-1965. Yves Robillard travaille alors autour de la sculpture et de la notion de totalité ou de synthèse des arts. Lors de l'Exposition universelle de Montréal en 1967, il proposera sa notion d'objet synthèse. Le gouvernement mettra fin à l'activité du groupe dont le manifeste, rédigé en 1965, sera publié en 1973 dans Québec Underground 1962-1972. Yves Robillard est décédé le 16 juillet 2012.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Née le 18 février 1917 à Saint-Éleuthère, aujourd'hui Pohénégamook, Yvette B. Rousseau fait ses études à Rimouski où elle occupe son premier poste d'institutrice en 1934-1935, s'affirmant comme éducatrice et pédagogue. De 1952 à 1967, elle occupera de nombreux postes au sein du mouvement syndical, en parallèle à son travail de surveillante et opératrice à la compagnie Penmans Limitée de Coaticook. En 1953, elle devient directrice du comité d'éducation syndicale du Conseil central de Sherbrooke affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Élue vice-présidente de la Fédération canadienne des travailleurs du textile en 1955, elle est nommée vice-présidente de la CSN en 1963.

De 1967 à 1972, Yvette B. Rousseau est à l'emploi du mouvement coopératif Desjardins comme conseillère en économie familiale à l'Union régionale de Sherbrooke. Présidente de la Fédération des femmes du Québec de 1970 à 1973, elle collabore à la fondation du Conseil québécois sur le statut de la femme. En 1973, elle participe à l'établissement du Conseil consultatif canadien de la situation féminine, ce conseil qu'elle représente d'abord en tant que vice-présidente de 1973 à 1976 et comme présidente de 1976 à 1979. Récipiendaire, en 1955, de la médaille Bene Merenti pour services rendus au mouvement ouvrier, elle reçoit en 1977 un doctorat Honoris Causa de l'Université de Moncton.

En 1979, elle est nommée sénatrice et participe à plusieurs missions parlementaires à l'étranger. Elle jouera aussi un rôle de premier plan dans différents comités concernant principalement les Affaires sociales et les Sciences et technologie. Membre de plusieurs associations internationales, membre à vie de la Société Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, elle sera membre aussi de la Fondation UQAM. Elle est l'auteure d'un livre traitant du travail de nuit des femmes en usine. Yvette B. Rousseau est décédée le 17 mars 1988, à l'âge de 71 ans.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Ryerson, Stanley Bréhaut (histoire)
Personne

Stanley Bréhaut Ryerson est né le 12 mars 1911, à Toronto. Diplômé de l'University College de l'Université de Toronto, il reçoit en 1931, le prix Dante Alighieri de littérature italienne qui lui permet de poursuivre ses études à la Sorbonne à Paris (1931-1934). À son retour au pays, il commence à militer au sein du Parti communiste du Canada. Il est d'abord nommé membre du Comité central en 1935 et, par la suite, secrétaire provincial du Parti au Québec (1936) puis secrétaire organisateur du PC, devenu, en 1949, le Parti ouvrier-progressiste. Il s'implique aussi activement au niveau de la rédaction et de l'édition des journaux et revues du Parti. Parallèlement, il enseigne (histoire, philosophie, économie, politique) dans diverses écoles (Université ouvrière de Montréal, Université de Toronto, Norman Bethune School, etc.). En 1956, il représente avec Tim Buck, le Parti communiste du Canada au XXe Congrès de l'Internationale communiste à Moscou. En 1959, il est nommé directeur du Centre d'études marxistes à Montréal. À la suite des événements de Prague, en 1968, il quitte le mouvement communiste. En 1970, il devient professeur à l'UQAM au Département d'histoire et enseigne également en science politique à l'Université d'Ottawa (1970-1972). Membre de la Société historique du Canada depuis 1958, il est représentant canadien au Comité international des sciences historiques, de 1976 à 1980. Il est également représentant à la Commission internationale sur l'histoire des mouvements sociaux et des structures sociales, de 1980 à 1985, puis devient vice-président en 1990. À travers ses ouvrages, 1837: Birth of Canadian Democracy (1937), Le réveil du Canada français (1937), French Canada (1942), Founding of Canada (1960) et Unequal Union (1968), il développe sur la base du matérialisme historique, une nouvelle interprétation de l'histoire canadienne. En 1992, l'Université du Québec à Montréal rend hommage à Stanley Bréhaut Ryerson en lui attribuant le statut de professeur émérite.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Sabourin, Claude (artiste, scénographe)
Personne

Claude Sabourin est né en 1936 à Hawkesbury en Ontario. Après des études à l’École des beaux-arts de Montréal, il obtient, en 1979, un Master in Art Education de l’Université Concordia. À partir de 1962, il enseigne les arts plastiques au primaire, au secondaire et au collégial dans différentes institutions dont à la CECM, au Collège Saint-Paul et au Collège Sainte-Marie. En 1964, il effectue un stage en Europe grâce à l’obtention d’une bourse du ministère des Affaires culturelles (Service de l’aide à la création). En 1969, il entre à l’Université du Québec à Montréal où il y restera jusqu’à sa retraite en 1998. Pionnier de l’UQAM et membre fondateur du programme d’art dramatique, en 1979-1980, il est directeur du Module d’art dramatique, puis de 1980-1981, directeur du Regroupement théâtre et danse. Claude Sabourin est aussi très impliqué aussi dans le milieu artistique québécois comme administrateur, notamment comme président de la Société des artistes professionnels du Québec (1976-1979) et aux conseils d’administration de la Conférence canadienne des arts (1977-1978) et de la Ligue des enseignants d’art dramatique (1978-1981).

Parallèlement à ses activités de professeur, de chercheur en scénographie et d’administrateur, Claude Sabourin mène une carrière artistique multidisciplinaire à titre de sculpteur, peinte et scénographe. À partir de 1955, il travaille à la création de décors, costumes, accessoires et scénographie de plus d’une trentaine de spectacles de théâtre expérimental et de danse dont la troupe Les Apprentis-Sorciers, le Théâtre populaire du Québec, le Théâtre de La Grande Réplique, Iro Tembeck, Martine Époque et le Centre national des arts d’Ottawa. Les propositions visuelles (peinture, sculpture) de Claude Sabourin ont fait l’objet d’expositions dans plusieurs galerie et musées au Québec, aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Europe. Artiste invité de la 21e Biennale de Sao Paolo en 1991, il fut aussi exposant et commissaire à la Quadriennale de Prague en 1987 et en 1991. Les recherches créations de Claude Sabourin liées à l’objet et l’espace ont participées à l’écriture et à l’évolution de la scénographie moderne au Québec.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Sabourin, Jean-Guy (théâtre)
Personne

Jean-Guy Sabourin est né à l'Orignal en Ontario en 1934. Passionné de théâtre, il s'oriente très tôt vers l'art dramatique. En 1956, il fonde le théâtre Les Apprentis-sorciers, troupe d'amateurs exerçant un mode de gestion original, soit l'autogestion, et qui opte pour un répertoire cadrant difficilement avec celui des théâtres d'avant-garde. En 1966, Jean-Guy Sabourin devient directeur du Service du théâtre du ministère des Affaires culturelles du Québec. Il y restera un an. Par la suite, il retourne à l'enseignement au Collège Sainte-Marie et s'intéresse au développement de l'enseignement du théâtre. L'enseignement est pour Jean-Guy Sabourin, la seule façon de répandre sa passion pour le théâtre. En 1968, le Centre national des Arts d'Ottawa l'invite à créer une section théâtre français. Il fondera alors le Théâtre du Capricorne dont il sera le directeur artistique. En 1970, il quitte Ottawa et revient à l'enseignement à l'Université du Québec à Montréal où il participe à la mise en place des programmes d'études de théâtre. En 1972, il est nommé directeur artistique du Théâtre populaire du Québec. Il y restera jusqu'en 1976 alors qu'il quitte ce Théâtre pour créer le Théâtre de La Grande Réplique, associé au Regroupement Théâtre et Danse de l'Université du Québec à Montréal.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Senécal, Irène (arts plastiques)
Personne

Irène Senécal est née le 5 décembre 1901. Elle est au nombre des premiers étudiants à s'inscrire à l'École des beaux-arts de Montréal en septembre 1923. Après avoir complété un cours de professeur de dessin à vue, elle amorce sa carrière d'enseignante en 1929. Jusqu'en 1960, Irène Senécal enseigne principalement dans trois milieux scolaires: l'École des beaux-arts de Montréal, la Commission des écoles catholiques de Montréal et la Commission scolaire de Lachine. Entre 1958 et 1960, elle assure la direction de la section pédagogie artistique à l'École des beaux-arts et y enseigne jusqu'en 1966. Parallèlement, un arrêté en conseil émis en 1960 la nomme directrice des cours pour les jeunes offerts le samedi par l'École et également responsable des centres d'art de la région métropolitaine. Au cours de ces années, Irène Senécal observe, recherche et expérimente de nouvelles méthodes éducatives en milieux scolaires et parascolaires. De cette démarche, elle retient la valeur des méthodes dites actives pour l'enseignement artistique. Elle fait oeuvre de pionnière en matière d'éducation par l'art au Québec. Irène Senécal est décédée le 25 novembre 1978.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.