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Notice d'autorité
Beaulne, Martine
Personne

Grande femme de théâtre au Québec, Martine Beaulne est née à Montréal en 1952. Fille de Pauline Beaudry, journaliste, elle grandit dans le monde du théâtre suivant les traces de son père, Guy Beaulne et de son grand-père, Léonard Beaulne, deux hommes de théâtre ayant marqué la scène québécoise. Martine Beaulne amorce une carrière de comédienne en 1968. Diplômée en 1975 du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, cette même année, elle participe à la fondation du Théâtre Parminou quelle administre, anime et dans lequel elle joue plus de 25 spectacles en 9 ans tant au Canada, qu’en France et en Afrique. Jusqu’en 1992, elle poursuit sa formation, notamment au Japon, en Italie et au Danemark avec plusieurs grands maîtres. Comédienne dans plusieurs productions télévisuelles (Watatatow, Le volcan tranquille) et radiophoniques (Dramatique Radio, Payne), elle joue dans de nombreux théâtres dont le Théâtre de Quat’Sous, le Théâtre les gens d’en bas, le Nouveau Théâtre Expérimental, le Théâtre du Sang-neuf, le Théâtre populaire du Québec, le Théâtre du Nouveau Monde et la roulotte de la Ville de Montréal. Parallèlement à son travail de comédienne, à partir des années 1970, elle enseigne au Conservatoire d’art dramatique de Montréal et au Cégep de Saint-Hyacinthe. À partir de 1993, elle est professeurs en jeu et en mise en scène à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal et directrice de la maîtrise en théâtre de 2000 à 2006. En 1990, elle signe sa première mise en scène. Suivront plusieurs grandes productions avec les plus grands théâtres québécois (La Licorne, Rideau Vert, TNM, Espace Go, etc.) et l’Opéra de Montréal lui valant la reconnaissance tant du public que de la critique. Boursière à maintes reprises du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, elle cumule de nombreuses nominations et prix pour ses productions : Académie québécoise du théâtre; Unima Association; Masques; Gémeaux ainsi qu’un prix Téléfilm Canada pour sa co-réalisation avec André Melançon d’Albertine en cinq temps de Michel Tremblay. En 2004, elle publie Le passeur d’âmes, un essai sur la mise en scène et récolte une nomination au Prix Victor Barbeau de l’Académie des Lettres du Québec. En 2012, l’Université du Québec lui attribue un Prix d’excellence en enseignement, volet carrière.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Belleau, André (études littéraires)
Personne

André Belleau est né le 18 avril 1930, à Montréal. Pendant les années 1950, il occupera plusieurs postes au sein de la fonction publique fédérale qui le conduisent à l'Office National du Film où il occupe, entre autres, le poste de directeur de la production française et finalement celui de producteur exécutif de 1964 à 1967. Parallèlement à sa carrière d'administrateur, André Belleau poursuit également une carrière consacrée à la création littéraire. Cofondateur de la revue Liberté en 1958, il sera aussi cofondateur de la Rencontre québécoise internationale des écrivains. À la même époque, André Belleau conçoit, pour la Société Radio-Canada, des émissions d'analyse et d'études littéraires et culturelles pour lesquelles il assurera la recherche, la documentation, la scénarisation des textes et le choix des invités. Il crée, entre autres, en 1961, une série d'émissions sur la pensée mythique intitulée Les mondes imaginaires qui se méritera le prix de la meilleure émission éducative au Congrès du spectacle de 1962. Auteur d'une multitude de textes, dont quelques dramatiques diffusées à Radio-Canada, il écrira un recueil d'essais intitulé Y a-t-il un intellectuel dans la salle?, une thèse de doctorat Le Romancier fictif et enfin, Notre Rabelais qui se veut l'aboutissement de deux démarches: son enseignement de l'oeuvre rabelaisienne et l'étude de la pensée de Mikhaïl Bakhtine. Très respecté dans les milieux intellectuels et littéraires québécois, André Belleau sera professeur de littérature à l'UQAM de 1969 jusqu'à son décès survenu le 13 septembre 1986. L'année précédant sa mort, il avait reçu le prix d'excellence pour l'enseignement universitaire du Canada.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Germaine Bernier est née en 1903 à Montréal. Elle a fait sa marque dans le domaine du journalisme, notamment au journal Le Devoir de 1930 à 1970, d'abord comme rédactrice à la page féminine (1935-1963), ensuite à la "Chronique du lundi" puis à la "Chronique de la quinzaine" jusqu'en 1970. On retrouve ses articles en prose ou en vers sous différents pseudonymes: Prisca, Claudine, Élisabeth Desneiges, Élise de Blois et Camareta dans un grand nombre de publications. Pendant douze ans, ses articles dans Le Devoir ont été signés de son pseudonyme Prisca et c'est d'abord en vers qu'elle a été publiée. Elle a collaboré à plusieurs revues: Familia, l'École canadienne, Paysana, Relations, Nos enfants, La terre et le foyer, Les cahiers du nursing, Le Canada français, L'Action nationale, etc. De nombreuses conférences, à Montréal et à l'extérieur, à la radio, dans des congrès, se sont ajoutées à ses activités et, à plusieurs reprises, journaux et revues de langue française d'Europe, des États-Unis et du Québec ont reproduit ses articles. Auteure d'un ouvrage illustré intitulé Impressions de France et d'Italie publié en 1954, Germaine Bernier fut membre de plusieurs sociétés et associations. En février 1962, elle fut la première femme journaliste à obtenir le prix Olivar-Asselin. Germaine Bernier est décédée le 1er avril 1986, à l'âge de 83 ans.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Biron, Normand (critique d'art)
Personne

Normand Biron est né le 14 novembre 1946 à Trois-Rivières. Il a fait ses études universitaires et doctorales en lettres à l’Université Laval, à l’Université d’Aix-en-Provence et à l’Université de Haute-Bretagne ainsi que des études doctorales en ethnopsychanalyse à l’École des Hautes Études à Paris. À partir de 1970, il assume des charges de cours dans plusieurs universités : Laval, Montréal, Université du Québec à Montréal et Concordia. De 1970 à 1980, Normand Biron réalise, à titre de journaliste et auteur, plus de 300 entrevues avec des artistes, des écrivains, des poètes, des compositeurs et autres créateurs du monde entier (Barthes, Lacan, Borges, Botero, Vieira Da Silva, Clément Greenberg). Ces entrevues furent principalement réalisées pour les émissions culturelles de Radio-Canada, pour des livres d’artistes et des livres d’essai. Il a publié des articles dans divers journaux et revues dont Le Devoir, pour lequel il fut critique d’art pendant quatre années, La Presse, Le Jour, Le Quotidien de Paris, la Nouvelle revue d’esthétique (Paris), Vie des arts, le Cahier des Arts Visuels, Espace et Liberté.

Critique d’art et écrivain, Normand Biron est l’auteur de nombreux articles, de trois livres d’artistes (1985, 1992 et 2002). Il a également publié trois livres d’essai, Paroles de l’art pour lequel il a reçu le prix excellence du Salon international du livre de Leipzig en 1989, L’artiste et le critique, L’art peut-il s’écrire? (1975-2000) et L’oeil énamouré. Préfaces, mélanges et postiche. Il est aussi auteur d’une nouvelle publiée en 1988, d’une pièce de théâtre intitulée Prélude au crépuscule (1979) diffusée à Radio-Canada et de nombreuses conférences prononcées au Canada et à l’étranger. Membre de l’Association internationale des critiques d’art depuis 1975, il en occupe le poste de président de 1991 à 2001 et est nommé président émérite en 2001. Conservateur invité de plusieurs expositions dans diverses galeries et musées, dont le Musée de l’imprimerie à Lyon, de 1975 à 2001, il est membre de nombreux jurys, dont celui du Conseil des Arts du Canada. Il est invité par le Japon en 1993 pour un long séjour culturel. En 1999, il reçoit la médaille du mérite Jacques-Cartier de l’Université de Lyon (France) et en 2001, une médaille d’honneur décernée dans la Grande bibliothèque d’Alexandrie à l’occasion de sa participation au jury de la Biennale d’Alexandrie pour les pays de la Méditerranée. En 2006, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par la République française.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Jean-Baptiste Boucher-Belleville, dit Jean-Philippe, est né à Québec le 8 septembre 1800. Il fait ses études classiques au Collège de Montréal entre 1814 et 1825. Après ses études, il devient instituteur à Saint-Charles-sur-Richelieu. En 1831, il publie à Montréal un volume sur les principes de la langue française; la publication d'un volume sur le latin suit en 1932. Au milieu des années 1830, Jean-Baptiste Boucher-Belleville acquiert l'hebdomadaire politique L'Écho du Pays dont il est aussi le rédacteur en chef. En juin 1836, il publie le dernier numéro. En décembre de la même année, il lance Le Glaneur, un périodique littéraire, d'agriculture et d'industrie, qu'il ferme en septembre 1837. Sous le pseudonyme Jean-Paul Laboureur, il publie des articles sur les techniques agricoles modernes.

Jean-Baptiste Boucher-Belleville est un patriote et il est étroitement mêlé aux événements de 1837 et 1838. Nommé quartier-maître par Louis-Joseph Papineau, il est capturé lors de la défaite. Il sort de prison ruiné. En 1839, il devient le premier rédacteur de L'Aurore des Canadas (Montréal). Vers 1850, il est nommé secrétaire de l'Éducation à Montréal. On ignore combien de temps il occupe ce poste. En 1855, il publie le Dictionnaire de barbarismes et de solécismes. Jean-Baptiste Boucher-Belleville est décédé à Saint-Michel-de-Napierville en 1874.

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Émile Boudreau est né le 12 décembre 1915 à Petit Rocher au Nouveau-Brunswick. Dès le début des années 1940, il s'engage dans l'action politique en adhérant au Crédit social. D'abord bûcheron, il travaille ensuite comme mineur à Normétal en Abitibi où il débute sa carrière syndicale en 1944 à la suite de son élection à titre de secrétaire de l'Association des employés. En 1950, cette association se saborde au profit du Syndicat des métallos. Émile Boudreau devient alors président de la section locale. De 1951 à 1977, il est un membre permanent de ce syndicat. À partir de 1953, il collabore à la lutte pour l'accréditation syndicale des mineurs de Murdochville et pour la défense des droits des mineurs de cette région.

Militant puis président du Parti social démocrate (PSD) de 1957 à 1959, il participe en 1959 au comité conjoint FTQ-PSD tout en étant membre du comité et du conseil provisoire du Nouveau Parti démocratique (NPD) de 1958 à 1963. Lors du congrès de 1963 visant la fondation du NPD, Émile Boudreau suggère la création du Parti socialiste du Québec (PSQ) ayant une base d'action provinciale ainsi que d'une section québécoise au NPD fédéral agissant au niveau canadien. En 1963, il est secrétaire du PSQ, organisation qui cesse ses activités en 1966. En 1968, il participe à la fondation du Parti québécois duquel il démissionne en 1973 suite au refus du parti de permettre l'adhésion de syndicats. En 1970, il est candidat du Front d'action politique (FRAP) aux élections municipales de Montréal. De 1975 à 1982, il est membre du conseil d'administration de la Co-op des consommateurs de Montréal. De 1977 à 1983, il travaille au sein de la Fédération des travailleurs du Québec à titre de directeur du Service santé-sécurité au travail. En 1985, il reprend le travail de Léo Roback chargé par la FTQ d'écrire l'histoire de la Fédération. L'ouvrage Histoire de la FTQ. Des tout début jusqu'en 1965 paraît en 1987.

À sa retraite en 1982, il devient consultant en relations de travail et plus particulièrement dans des causes de lésions professionnelles en plus de plaider à de nombreuses reprises devant les bureaux de révision et de la Commission d'appel en matière de lésions professionelles. Émile Boudreau est décédé le 6 novembre 2006.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.