Affichage de 107 résultats

Notice d'autorité
Personne

Cécile-G. Grenier est née à Montréal le 12 juin 1907. Diplômée de l'École normale de Nicolet en 1925, elle enseigne d'abord la littérature française au Loretto College, affilié à l'Université de Toronto. Dès 1927, engagée à la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM), elle se documente sur la gymnastique, matière qu'elle doit enseigner, parmi d'autres, au primaire et au secondaire. En 1937, la CECM lui confie le poste d'assistante-directrice du Service de l'éducation physique où elle veille à l'organisation de l'éducation physique dans les écoles de filles et lui décerne, par la suite, une bourse d'étude pour aller se spécialiser en Suède. La même année, devant l'absence d'écoles pour la formation de professeurs d'éducation physique pour les francophones, Cécile-G. Grenier fonde l'Institut d'éducation physique. Cet Institut sera, pendant plus de 20 ans, l'une des rares institutions à assurer une formation adéquate aux responsables de l'éducation physique féminine dans les maisons d'enseignement publiques ou privées francophones. Pendant les années 1940, Cécile-G. Grenier se perfectionne en étudiant davantage les nouvelles méthodes en éducation physique féminine, notamment la gymnastique organique et respiratoire selon la méthode «Medau». En 1942, elle sera l'un des membres fondateurs de l'Oeuvre des terrains de jeux de Montréal et la monitrice en chef de cet organisme jusqu'en 1944.

Très active au sein de sa profession d'enseignante, elle est responsable de la formation du personnel chargé de l'enseignement de l'éducation physique à la CECM de 1937 à 1971. Chargée de cours en éducation physique à l'École d'hygiène de l'Université de Montréal, elle est nommée par le Département de l'instruction publique, en 1948, pour bâtir et expliquer le nouveau programme de culture physique aux titulaires de classes de la première à la huitième année. De 1955 à 1960, elle est professeure d'expression corporelle au Conservatoire d'art dramatique et, de 1956 à 1958, elle enseigne la gymnastique analytique à l'Université de Montréal. Tout au long de sa carrière , elle s'est spécialisée davantage en éducation physique enfantine et féminine en dispensant des cours de perfectionnement théoriques et pratiques de gymnastique rythmique, d'athlétisme et de danse folklorique, de même qu'en participant à de nombreux congrès sur l'éducation physique. Cécile-G. Grenier a contribué à imposer une conception moderne de l'éducation physique féminine. Elle est décédée à l'âge de 96 ans, en décembre 2003.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Gilles Houde naît en 1932. Spécialiste de l'éducation physique, il a consacré sa vie à la promotion et l'expansion du sport et des loisirs au Québec. En 1956, il obtient un grade de bachelier ès science de l'Université d'Ottawa en éducation physique et récréation. L'année suivante, il termine une maîtrise en éducation physique et hygiène de l'Université de la Floride. Entre 1957 et 1961, il est tour à tour directeur d'éducation physique à la Commission scolaire Jacques-Cartier, directeur des sports à la Palestre nationale et au Centre Paul-Sauvé et gérant général du Centre culturel et sportif des métiers de la construction. Entre 1964 et 1965, il occupe à la fois le poste de Conseiller technique auprès du ministre de l'Éducation du Québec, Paul Gérin-Lajoie, et de directeur de la jeunesse, des sports et des loisirs à la Cité des Jeunes de Vaudreuil.

Candidat défait au poste d'échevin du conseil municipal de Laval en 1969, il sera élu député libéral dans le comté provincial de Fabre en 1966 et réélu en 1970 et 1973. Successivement, il devient l'adjoint parlementaire du ministre de l'Éducation (1970 à 1972) et responsable du Haut-Commissariat à la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports. Par la suite, il est nommé agent de liaison pour le gouvernement du Québec auprès des organisateurs des Jeux Olympiques de 1976 (promotion des Jeux et membre du bureau de direction de la Régie des installations olympiques). Défait dans Fabre en 1976, il se retire de l'effervescence de la politique active.

Parallèlement, les activités de Gilles Houde se déploient dans l'enseignement, la télévision et le journalisme. Au début des années 1960, il est professeur à l'Université de Montréal en éducation physique et récréologie de même que professeur d'hygiène à l'École normale Jacques-Cartier. Par la suite, il co-scénarise et anime quelques émissions sportives à la télévision (Radio-Canada, Télé-Métropole) dont la très populaire émission Double Élimination. Après sa défaite politique en 1976, il devient, pendant quelques mois, éditorialiste sportif au journal Le Devoir, puis chroniqueur touristique au Journal de Montréal.

Durant les années 1980, Gilles Houde occupe divers postes, dont ceux de directeur du marketing et de l'animation à la Station touristique du Mont-Tremblant, commissaire touristique à l'Agence de développement touristique Memphrémagog et membre du conseil d'administration de la Société des établissements de plein air du Québec.

Gilles Houde a reçu de nombreux honneurs et titres prestigieux pour son implication dans le monde du sport, de la jeunesse et des loisirs. En 1997, il fut décoré de l'Ordre du Canada. Gilles Houde est décédé le 14 juin 2014.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Robert Myre est né le 1er mars 1942. Après des études à l'École polytechnique de Montréal puis des études en art à l'Université de Montréal, il s'inscrit à l'École des métiers de l'imprimerie, attiré par la typographie. De 1964 à 1970, Robert Myre oriente sa vie professionnelle vers l'engagement social et politique. Vendeur de livres pour les Éditions Planètes, il est éducateur syndical pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ). à la même époque, il est aussi journaliste aux quotidiens Le Soleil et La Patrie. à partir de 1968, il se dirige vers l'imprimerie et l'édition. Il devient éditeur du journal Jusqu'au cou, organe officiel des comités de citoyens du centre-ville de Montréal, du journal underground Le Voyage et de la revue Participation pour les animateurs sociaux. Il édite également des livres pour les maisons d'édition suivantes : Les Éditions K, Parti-Pris, La Barre du jour. Il participe aussi à la mise sur pied de l'imprimerie Village Carré Saint-Louis. De 1975 à 1978, il concentre ses activités professionnelles dans le domaine de la publicité, du marketing et de la gestion d'entreprise. Il est actif au sein du Studio d'art graphique et de l'agence de publicité Les Productions Médialog Limitée. En 1977, Robert Myre devient agent d'administration pour la compagnie Le Meuble rustique, de Saint-Justin. L'année suivante, il est responsable de la revue Québec-Monde publiée par le ministère de l'Immigration du Québec.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Major, Julien (syndicaliste)
Personne

Julien Major est né à Montréal le 2 novembre 1918. Durant la Deuxième Guerre mondiale, il est officier de l'armée canadienne; il entreprend par la suite des études en relations industrielles à l'Université de Montréal. Julien Major débute son action syndicale en 1949 comme organisateur du Congress of Industrial Organisations (CIO) à Montréal, puis comme représentant de la United Electrical Workers (UE), syndicat communiste très militant. Il militera également dans un groupe trotskiste affilié à la Coopérative Commonwealth Federation (CCF) avant de se joindre au parti communiste connu sous le nom de Parti ouvrier progressiste et dirigé par Gui Caron. Il sera expulsé de ce parti pour insubordination et entre-temps, aura perdu son emploi à la UE. Au début des années 1960, Julien Major est organisateur à la FTQ où il se spécialise rapidement dans les problèmes d'accident de travail. S'intéressant également à l'éducation syndicale, il sera directeur du service d'éducation du Syndicat des travailleurs du papier. De 1975 à sa retraite en 1983, il est vice-président du Congrès du travail du Canada (CTC).

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Samuel Bourassa est né à Laprairie en 1852. À partir de 1872, il exerce son métier de photographe en oeuvrant dans ses studios du centre-ville de Montréal et dans la région de la Montérégie, à Saint-Hyacinthe. Au début du XXe siècle, Samuel initie son fils Émile, né en 1884, à la photographie. Ils s'associent et opèrent conjointement plusieurs studios jusqu'en 1916, année du décès de Samuel Bourassa. Émile poursuit alors sa carrière jusqu'à son décès en 1925. Ces deux photographes et hommes d'affaires sont considérés comme d'importants propriétaires de studios de photographies de l'époque.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète des créateurs du fonds.

Personne

Gérald Godin est né à Trois-Rivières le 13 novembre 1938. Il étudie au séminaire Saint-Joseph puis effectue un stage d'initiation théâtrale au Théâtre des nations à Paris (1962). Journaliste au Nouvelliste de Trois-Rivières et au Nouveau Journal de Montréal, il est aussi éditeur et chef des nouvelles à Radio-Canada, entre 1963 et 1969, et travaille pendant quelques mois à l'Office national du film en 1969. La même année, il est l'un des fondateurs de Québec-Presse, hebdomadaire de combat voué à la défense des intérêts populaires et syndicaux. En 1975, il devient chargé de cours en journalisme à l'Université de Montréal, puis à l'UQAM (1975-1976) et, en 1976, à l'Université d'Ottawa à titre d'écrivain résident. Il obtient par la suite un poste de professeur à l'UQAM.

Gérald Godin publie ses premiers poèmes dès 1960 et ne cessera d'en écrire pendant plus de trente ans. De 1963 à 1977, il dirige les Éditions Parti Pris et collabore à diverses revues telles que Le Maclean, Liberté, Maintenant, Canadian Forum. De 1975 à 1976, il est actif au sein de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal où il assume successivement les fonctions de secrétaire général et de premier vice-président. En 1976, il devient député du Parti québécois dans la circonscription de Mercier. Ensuite, il agit comme adjoint parlementaire du ministre des Affaires culturelles, devient ministre d'État au développement culturel et scientifique et ministre des Communautés culturelles et de l'immigration. Gérald Godin est décédé le 12 octobre 1994.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Larivée, Francine (sculpteure)
Personne

Francine Larivée est née le 23 août 1942. Diplômée de l'École des beaux-arts de Montréal, elle obtient un baccalauréat en histoire de l'art de l'UQAM en 1973 et fait des études de maîtrise en études des arts à cette même université entre 1978 et 1981. Artiste aux avenues multidisciplinaires et multimédiatiques, elle est tour à tour chroniqueuse dans le domaine des arts puis chargée de cours en arts plastiques à l'UQAM de 1973 à 1975. Elle participe aussi à de nombreuses conférences et tables rondes, tant en Amérique du Nord qu'en Europe. En 1972, elle crée, au Musée des beaux-arts de Montréal, une exposition-environnement dans le cadre de l'exposition Montréal plus ou moins. En 1973 et 1974, elle présente La chambre du frère André à la galerie Véhicule Art et au Musée d'art contemporain. En 1975, le Groupe de recherche et d'action sociale par l'art et les médias de communication (GRASAM) est fondé. Ce dernier travaillera entre 1975 et 1982, à la création et à la présentation d'une exposition-environnement majeure de Francine Larivée, soit La chambre nuptiale traitant des rapports de couple et qui suscite énormément de discussions et de controverses. Celle-ci est présentée pour la première fois au complexe Desjardins et au Centre d'achat Laval en 1976, à Terre des Hommes en 1977 et se retrouve au Musée d'art contemporain en 1982 attirant plus de 20,000 personnes. En 1979, elle présente à l'UQAM et à la galerie Média, un environnement intitulé Assise entre deux chaises : la forme et la fonction. Francine Larivée a aussi été active dans le domaine de l'audiovisuel, du cinéma et de la télévision. Ainsi, en 1980, un diaporama de Francine Larivée portant sur la situation des femmes artistes au Québec de 1970 à 1980 est présenté en France.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Né en 1927 à Montréal, Robert Prévost fait ses études classiques au Collège Sainte-Croix. Il devient à cette époque membre des Compagnons de Saint-Laurent et y rencontre des amis et des confrères avec qui il partagera, tout au long de sa carrière, une passion commune pour le théâtre. D'abord comédien, Robert Prévost s'implique de plus en plus dans la confection des décors et des costumes des productions des Compagnons.

À partir de 1949, il fait valoir ses talents de décorateur et de costumier dans des lieux variés. D'abord pour les festivals de Montréal pour lesquels il réalise les décors de plusieurs opéras. À la Société Radio-Canada, la télévision naissante lui permet de créer des décors et des costumes pour les ballets, les téléthéâtres, les spectacles de variétés et les téléromans. Au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), il participe à la production de plus de 75 spectacles et au Théâtre du Rideau Vert, il collabore à quelque 30 productions. Il travaille également au Festival de Stratford en Ontario et signe des décors et des costumes pour l'Opéra du Québec, Les Grands Ballets canadiens et l'Opéra de Montréal. Spécialiste de Molière, Prévost exerce ses talents de scénographe et de costumier aussi bien avec des pièces du répertoire classique que québécois. En 1977, il réalise les grilles et les portes monumentales de la basilique de l'Oratoire Saint-Joseph de Montréal. Robert Prévost est décédé en 1982.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Sabourin, Jean-Guy (théâtre)
Personne

Jean-Guy Sabourin est né à l'Orignal en Ontario en 1934. Passionné de théâtre, il s'oriente très tôt vers l'art dramatique. En 1956, il fonde le théâtre Les Apprentis-sorciers, troupe d'amateurs exerçant un mode de gestion original, soit l'autogestion, et qui opte pour un répertoire cadrant difficilement avec celui des théâtres d'avant-garde. En 1966, Jean-Guy Sabourin devient directeur du Service du théâtre du ministère des Affaires culturelles du Québec. Il y restera un an. Par la suite, il retourne à l'enseignement au Collège Sainte-Marie et s'intéresse au développement de l'enseignement du théâtre. L'enseignement est pour Jean-Guy Sabourin, la seule façon de répandre sa passion pour le théâtre. En 1968, le Centre national des Arts d'Ottawa l'invite à créer une section théâtre français. Il fondera alors le Théâtre du Capricorne dont il sera le directeur artistique. En 1970, il quitte Ottawa et revient à l'enseignement à l'Université du Québec à Montréal où il participe à la mise en place des programmes d'études de théâtre. En 1972, il est nommé directeur artistique du Théâtre populaire du Québec. Il y restera jusqu'en 1976 alors qu'il quitte ce Théâtre pour créer le Théâtre de La Grande Réplique, associé au Regroupement Théâtre et Danse de l'Université du Québec à Montréal.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Lamy, Laurent (critique d'art)
Personne

Laurent Lamy est né le 31 décembre 1929. Il est le président de la section canadienne de l'Association internationale des critiques d'art (AICA) de 1967 à 1976. Critique d'art au journal Le Devoir de 1962 à 1972, il collabore aussi à la revue Vie des Arts. Organisateur de la Biennale internationale des arts, pendant plusieurs années, il anime de nombreuses émissions artistiques pour la Société Radio-Canada, dont L'Art aujourd'hui et Café des arts. Il collabore aussi à la publication de catalogues d'exposition pour le ministère des Affaires culturelles du Québec. À partir de 1966 et jusqu'en 1988, il enseigne le design au Cégep du Vieux-Montréal. De 1970 à 1986, il organise plusieurs expositions, et notamment celle du Symposium de la peinture québécoise à La Rochelle (France) en 1980. Directeur du secteur des arts visuels du programme Art et Culture du Comité organisateur des Jeux olympiques de Montréal, en 1976, il supervise, à ce titre, des expositions dont la fameuse et controversée exposition Corridart.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.