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Notice d'autorité
Parti communiste ouvrier
Collectivité

En 1979, la direction de la Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada, jugeant les conditions favorables, décide de transformer la Ligue en Parti communiste ouvrier (PCO). Les fondements idéologiques du programme du Parti communiste ouvrier reposent sur les théories du marxisme, du léninisme et du maoïsme. L'objectif stratégique du PCO est d'organiser la révolution prolétarienne au Canada pour y instaurer le socialisme puis le communisme. Le congrès domine la structure décisionnelle. Un Comité central dirige l'ensemble du travail des cellules qui constituent l'infrastructure du Parti. Au début des années 1980, le PCO constate une baisse de militantisme attribuable, en partie, aux bouleversements idéologiques que connaissent l'Albanie et la Chine. Le Parti communiste ouvrier est dissous en 1982.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Club National
Collectivité

Le Club National est fondé, à Montréal, vers 1873 par des militants du Parti libéral. Edmond Lareau préside alors les activités de ce Club qui regroupe principalement des étudiants et de jeunes avocats dans un but d'échanges et d'organisation politique. C'est dans les locaux du Club, au 75 rue St-Jacques, que les membres se retrouvent, discutent et organisent des tournées de propagande. Une bibliothèque est aussi mise à leur disposition. Le Club National est pour les libéraux ce qu'est le Club Cartier pour les conservateurs, c'est-à-dire un lieu de formation politique qui permet de recruter les orateurs de Parti. Le Club National disparaît au début du XXe siècle.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Regroupement Action-Montréal
Collectivité

En août 1973, le Comité régional intersyndical de Montréal (CRIM) formé du Conseil central de Montréal de la CSN, du Conseil du travail de Montréal de la FTQ et de l'Alliance des professeurs de Montréal de la CEQ décide d'entrer dans la lutte municipale, en vue des élections de novembre 1974 à Montréal. Au cours de l'été 1973, un projet de plate-forme politique est élaboré. Le 13 novembre 1973, le CRIM adoptait à l'unanimité ce projet intitulé Regroupement Action-Montréal (RAM).

Initialement fondé en tant que programme de revendications ouvrières, deux orientations opposées sont défendues au sein du RAM: l'une, privilégie la coalition du monde ouvrier avec d'autres organismes tel le Parti québécois tandis que l'autre, favorise la formation d'un parti politique des travailleurs au niveau municipal dans la continuité du Front d'action politique (FRAP) et repose sur le mouvement syndical. Au cours du printemps 1974, les militants en opposition se dissocieront. Ainsi, un programme de revendications des citoyens est élaboré et consigné dans un document intitulé Une ville pour nous et le Rassemblement des citoyens de Montréal est créé. En opposition, un Regroupement des militants syndicaux se forme afin de poursuivre la lutte pour une action politique indépendante.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Regroupement des militants syndicaux
Collectivité

Le Regroupement des militants syndicaux (RMS) est fondé à Montréal le 17 mai 1974 par des militants des trois centrales syndicales FTQ, CSN et CEQ. Ce regroupement veut rassembler des militants syndiqués pour faire de l'action politique. Pour ce faire, cet organisme intersyndical poursuit les objectifs suivants: indépendance complète des syndicats face au patronat et au gouvernement, action unitaire des organisations ouvrières et action politique autonome des travailleurs. À cette fin, le RMS organise des assemblées d'information sur les principales questions à l'ordre du jour dans le mouvement syndical. Le regroupement s'implique également dans plusieurs conflits ouvriers, dans la contestation de projets de lois et dans les élections municipales de Montréal. Il publie un Bulletin de liaison, le Journal du RMS (1977-1979) et Les Cahiers du RMS. Il participe avec le Nouveau Parti démocratique du Québec (NPD) aux élections provinciales de 1976. Deux ans plus tard, le RMS organise une conférence nationale pour la construction du Parti des travailleurs. Au moment de la campagne référendaire (1980), il crée le Rassemblement pour la convocation immédiate de l'Assemblée constituante du peuple québécois. Le Regroupement des militants syndicaux suspend ses activités en 1981.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Collectivité

L'origine du sport de la raquette remonte au temps où les trappeurs, les missionnaires et les soldats canadiens-français utilisaient ce moyen de locomotion par nécessité. Par la suite, les régiments de soldats en firent un sport d'agrément et de compétition en organisant des courses de raquettes. Plus tard, les différents clubs de raquetteurs imiteront les régiments en intégrant les parades de fanfares et les corps de clairons lors des compétitions sportives.

Les premiers clubs de raquetteurs furent organisés vers 1840 et contribuèrent à faire de la raquette une des premières activités organisées au Canada. Afin de promouvoir le sport national de la raquette, l'Union canadienne des raquetteurs est créée à Montréal en 1907. Arthur Lamalice en fut le président fondateur. Organisée comme corps dirigeant amateur, elle réunit un grand nombre de clubs régionaux provenant pour la plupart du Québec et de l'Ontario. Aussi, tous les clubs locaux en règle sont membres de l'Union canadienne des raquetteurs.

L'Union des Clubs de raquetteurs de Montréal fut fondée en 1912. Elle contribua à propager le sport de la raquette dans la métropole et les environs.

En 1924, l'Union canadienne des raquetteurs s'organise dans l'Ouest du Canada et forme une division qui comprend dix clubs. L'année suivante, le sport de la raquette prend de l'expansion vers les Etats-Unis. Le début de la compétition internationale débute avec le premier Congrès international des raquetteurs qui eût lieu à Lewiston dans le Maine en 1925. Suite à cet événement, l'Union américaine des raquetteurs sera créée.

En 1932, le Comité international du sport de la raquette est institué dans le but d'améliorer et de promouvoir les compétitions et d'assurer une normalisation des règlements de courses pour les deux pays participants. Aussi, afin d'organiser les activités de toutes les associations régionales et de regrouper tous les clubs locaux de raquetteurs, la Fédération des Clubs de raquetteurs de la province de Québec s'incorpore en 1970 et devient par la suite la Fédération québécoise de raquette et de randonnée pédestre.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

Charbonneau, Raoul. "Pour qui veut savoir", La revue du raquetteur, vol. 1, no 3, Mont-Laurier, Imprimerie Le Flambeau, 1962, p. 5. (55P-900 :02/37)

Programme-souvenir du Congrès international des raquetteurs, Montréal, 1968. (55P-900 :04/16)

Haut-Commissariat à la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports. La raquette, Série "L, Activités de plein air", coll. "grand soleil", Québec, 1977. (55P-900:05/3)

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans la collection en notre possession et ne constitue pas une histoire complète.

Théâtre Les Apprentis-Sorciers
Collectivité

La troupe Les Apprentis-Sorciers est fondée en 1955 par Jean-Guy Sabourin, Jean Bellemare et Michel Côté. Après une première année difficile à jouer des pièces du répertoire religieux dans les salles paroissiales, la jeune troupe se structure plus formellement en 1956 et propose un répertoire foncièrement moderne et international (Ionesco, Ghelderode, etc.). Chef de file des théâtres de poche, la troupe fait ses véritables débuts dans un sous-sol d'appartement prêté par un membre du groupe. En juin 1957, elle déménage dans une ancienne boulangerie désaffectée de l'Est de Montréal pour se transporter, en 1958, rue De Lanaudière, dans un garage recyclé en salle de théâtre qui conservera le nom de La Boulangerie. Elle y restera jusqu'en 1965, date de son déménagement définitif au Théâtre des Apprentis-Sorciers sur la rue Papineau.

Troupe de théâtre amateur, Les Apprentis-Sorciers ont su conserver ce statut jusqu'à leur disparition en 1968. Les comédiens ne sont pas rétribués et les entrées sont gratuites. La troupe recherche un théâtre de qualité fondé sur la valeur des textes plutôt que sur la performance. Son action vise essentiellement à faire connaître des pièces qui ne sont pas présentées dans les salles officielles par les troupes professionnelles. En 1962, une partie de la troupe, fidèle à la direction de Jean-Guy Sabourin, s'oriente vers un théâtre plus socio-politique, brechtien, alors qu'un groupe se forme autour de Rodrigue Mathieu qui, intéressé par la poésie et le surréalisme, fondera la troupe Les Saltimbanques. À partir de 1966, un certain essoufflement se fait sentir, après le départ de Sabourin. La troupe a de plus en plus de difficulté à présenter quatre ou cinq spectacles par saison. En 1968, Les Apprentis-Sorciers s'associent aux Saltimbanques et au Mouvement Contemporain d'André Brassard et décident de créer le Centre du théâtre d'aujourd'hui.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Théâtre populaire du Québec
Collectivité

En 1963, le Centre dramatique du Conservatoire d'art dramatique de Montréal est créé en tant que corporation. À cette époque, le centre forme, avec les Jeunes comédiens du Théâtre du Nouveau Monde, la seule troupe de tournée basée à Montréal. En 1966, la troupe, formée d'un conseil d'administration et d'une assemblée générale prend le nom de Théâtre populaire du Québec (TPQ). À ses débuts, le TPQ présente des pièces du répertoire classique puis en 1969, sous la direction artistique d'Albert Millaire, des pièces québécoises de nature plus contestataire y sont présentées. Cette même année, Le Grand Cirque ordinaire s'associe au Théâtre populaire du Québec afin que ce dernier présente ses créations. Cette association prendra fin en 1971. En 1972, Jean-Guy Sabourin prend la direction artistique du Théâtre ouvrant désormais sa programmation aux auteurs tant classiques, modernes que québécois. En 1976, Jean-Guy Sabourin ainsi que plusieurs membres du Théâtre populaire du Québec quittent celui-ci et fondent le Théâtre de la Grande réplique. Sans que ces départs signifient la fin du Théâtre populaire du Québec, ce dernier survivra avec difficultés jusqu'à la fin de mars 1996, soit jusqu'à ce que le Conseil des arts et des lettres du Québec cesse de le subventionner.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Théâtre de la Grande Réplique
Collectivité

Le Théâtre de La Grande Réplique a été créé en 1976 par Madeleine Greffard, Michel Laporte, Claude et Jean-Guy Sabourin. Ces derniers se sont regroupés, d'abord, en une nouvelle compagnie appelée Théâtre populaire parallèle. Cependant, une contestation judiciaire du Théâtre populaire du Québec (TPQ) les oblige à changer le nom de la nouvelle troupe qui devient Terre-Québec - Théâtre de La Grande Réplique. Ce théâtre s'établit en avril 1976 à l'Université du Québec à Montréal. Pendant près de dix ans, le Théâtre servira de laboratoire artistique et pédagogique auprès des étudiants et professeurs de l'institution. La Grande Réplique compte parmi ses collaborateurs Pierre Perrault, Monique Lepage et Patrick Peuvion. Jean-Guy Sabourin en est le directeur artistique tout en étant professeur au Regroupement Théâtre et Danse de l'UQAM. Le Théâtre de La Grande Réplique se veut une compagnie professionnelle sans but lucratif. Il recherche avant tout un certain renouvellement de l'événement culturel public. C'est ainsi que sont organisés, en marge des pièces elles-mêmes et de la publication de la revue La Grande Réplique, des rencontres, des dialogues, des ateliers et des lectures publiques. Au niveau de son répertoire, le Théâtre de La Grande Réplique présente des pièces de Pierre Perrault, Berthold Brecht, de Juan Fondon et des créations collectives, etc. En 1985, le Théâtre de la Grande Réplique ne renouvelle pas son entente avec l'UQAM et cesse ses activités.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Collectivité

L'Association canadienne de gestion des achats (district de Montréal) fut fondée le 24 mars 1919. Cette association, membre de l'Association canadienne de gestion des achats située à Toronto se consacre à l'amélioration, au développement et à la recherche des pratiques d'approvisionnement et de gestion du matériel. Ainsi, elle offre à ses membres de la formation qui leur sera utile dans leur travail de gestion du matériel ou de l'approvisionnement. Cette formation est dispensée sous forme de cours spécialisés et de séminaires. L'Association se compose d'un conseil d'administration formé d'officiers, d'un comité exécutif formé de directeurs et d'un directeur régional.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Collectivité

Le Vice-rectorat à la planification et au développement de l'Université du Québec à Montréal est créé le 16 octobre 1969 par résolution du Conseil d'administration de l'Université.

Suite à plusieurs études et recommandations du vice-rectorat, une restructuration de la planification et du développement de l'Université en fonction des grands secteurs d'activité sera mise en place, menant graduellement à la fermeture du Vice-rectorat à la planification et au développement, le 31 mai 1971.

Liste des vice-recteurs :

Marcel Gagnon, nommé le 15 janvier 1970.