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Notice d'autorité
Corbo, Claude (recteur)
Personne

Claude Corbo est né le 3 octobre 1945, à Montréal. Après des études au Collège Jean-de-Brébeuf, il entre à l'Université de Montréal et y obtient, en 1973, un doctorat en philosophie. C'est en 1969 qu'il amorce sa carrière à l'UQAM. D'abord comme professeur au Département de science politique, il devient en 1971 directeur du Module de science politique, puis en 1972, directeur du département. La même année, il est nommé vice-doyen de la Famille des sciences humaines, poste qu'il conserve jusqu'en 1974 alors qu'il est nommé registraire de l'UQAM. En 1977-1978, il est cadre conseil auprès du doyen de la gestion des ressources puis, en 1978-1979, doyen de la gestion des ressources. De 1979 à 1981, il est vice-recteur rattaché au rectorat. De 1981 à 1986, il occupe les fonctions de vice-recteur à l'enseignement et à la recherche, puis de 1986 à 1996, il sera recteur de l'UQAM. Pendant les années 1996-2007, il poursuit sa carrière comme professeur au Département de science politique. Il redevient recteur de l'UQAM en janvier 2008 et occupe le poste jusqu'au terme de son mandat, le 6 janvier 2013. Membre de divers comités tant à l'UQAM que dans le réseau de l'Université du Québec et dans le milieu universitaire, on le retrouve aussi à l'extérieur, notamment comme membre de conseils d'administration d'établissements collégiaux ou d'institutions culturelles. Depuis 1992, il a réalisé une vingtaine de mandats pour le gouvernement du Québec (particulièrement dans les domaines de l'éducation, de la sécurité publique et de la culture). Nommé Grand Montréalais de l'avenir dans le domaine de l'enseignement en 1983, il reçoit le certificat du mérite de l'Institut d'Administration Publique du Canada en 1990. Outre de nombreux documents administratifs et des rapports gouvernementaux, Claude Corbo a publié dix-huit livres.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Gérard Gauthier est né à Montréal en 1911 et Henriette Crête en 1914. Gérard Gauthier complète notamment une licence en Sciences sociales, économiques et politiques en 1935 à l'Université de Montréal. Parallèlement à sa carrière d'enseignant, il est membre de l'Institut pédagogique Saint-Georges de l'Université de Montréal de 1946 à 1949 ainsi que du bureau de direction de l'Association des principaux de langue française de Montréal à titre de vice-principal de différentes écoles entre 1950 et 1956. Pour sa part, Henriette Crête réussit entre autres un cours de Lettres-Sciences entre 1930 et 1932 à l'Université de Montréal et a également poursuivi sa carrière dans l'enseignement au niveau primaire.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète des créateurs du fonds.

Cyr, Louis (homme fort)
Personne

Cyprien Noé Cyr, dit Louis Cyr, voit le jour le 10 octobre 1863 à Saint-Cyprien-de-Napierville. Doué d'une grande force physique, tour à tour bûcheron, policier et tavernier, il sera pendant vingt-huit ans le champion incontesté des hommes forts. D'abord champion nord-américain (1885), il est ensuite nommé champion du monde (1892), lors d'un séjour en Angleterre. En 1889, sans fléchir les genoux et sans toucher le corps, il soulève successivement un poids de 250 kg d'un seul doigt, 1860 kg sur son dos et, d'une main, 124 kg au-dessus de sa tête. En 1895, il soulève sur son dos une plate-forme soutenant 18 hommes pesant en tout 1967 kg. Louis Cyr voyagera avec plusieurs cirques, dont celui de Gus Lambert entre autres, et fondera son propre cirque. En 1906, il prend sa retraite en conservant le titre de l'homme le plus fort du monde. Louis Cyr est décédé le 10 novembre 1912, à l'âge de 49 ans.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Dansereau, Clément-Arthur (journaliste)
Personne

Clément-Arthur Dansereau est né à Contrecoeur, le 5 juillet 1844. Après des études classiques au Collège de l'Assomption, de 1855 à 1862, et des études en droit à l'Université McGill, il est admis au Barreau en 1865. Intéressé très tôt par le journalisme politique, Dansereau ne pratiquera jamais le droit.

Son activité journalistique est intimement liée à la vie politique de son époque. Il débute sa carrière de journaliste dès 1862, au journal La Minerve. L'organe de presse de Georges-Étienne Cartier et de John A. Mcdonald lui permet d'occuper successivement les fonctions de rédacteur, de gérant (1866) et de directeur et copropriétaire (1872). C'est à la rédaction de ce journal que Dansereau prend part aux grandes polémiques canadiennes en se faisant, notamment, l'ardent défenseur du projet de la Confédération et du projet de construction du Canadien-Pacifique. À partir de 1884, on le retrouve à La Presse, journal du conservateur Joseph-Adolphe Chapleau, où il travaille jusqu'en 1892, année où il est nommé maître de poste général à Montréal. De retour à La Presse en 1899, il occupe alors la direction politique à l'appui de Sir Wilfrid Laurier.

Pendant plus de quarante ans, il sera le conseiller de nombreux hommes politiques. Journaliste redoutable, Dansereau influencera l'orientation politique du pays en soutenant, d'abord, le Parti conservateur jusque vers 1898, puis, par la suite, le Parti libéral de Laurier. Il est considéré avec son ami Joseph-Adolphe Chapleau, Premier ministre du Québec de 1879 à 1882, et le financier Louis-Adélard Senécal, comme l'un des hommes les plus influents de la province. Clément-Arthur Dansereau est décédé à Montréal, le 27 mars 1918.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Dansereau, Pierre (écologie)
Personne

Écologiste de renommée mondiale, le professeur Pierre Dansereau est né à Montréal le 5 octobre 1911. En 1936, il est reçu agronome à l’Université de Montréal et en 1939, il obtient un doctorat ès sciences de l’Université de Genève.

Dès 1939, Pierre Dansereau est nommé botaniste puis assistant-directeur au Jardin botanique de Montréal. Entre 1943 et 1949, il assure la direction du Service de biogéographie de l'Université de Montréal et en 1945, il est nommé professeur agrégé à la Faculté des sciences. De 1950 à 1955, il sera professeur de botanique à l'Université du Michigan, de 1955 à 1960, doyen de la Faculté des sciences et directeur de l'institut botanique de l'Université de Montréal puis de 1961 à 1968, professeur à l'Université Columbia et sous-directeur et conservateur du New York Botanical Garden. De retour au Québec, en 1968, Pierre Dansereau enseigne l'écologie à l'Université de Montréal jusqu'en 1971 et dirige, de 1971 à 1972, le Centre de recherches écologiques de Montréal (CREM). Nommé professeur d’écologie à l’Université du Québec à Montréal en 1972, il est aussi, jusqu’en 1976, directeur du programme du Centre de recherche en sciences de l'environnement (CERSE). Depuis son arrivée à l’UQAM, Pierre Dansereau contribue largement aux travaux et à l’avancement des programmes de maîtrise et de doctorat en sciences de l’environnement. L’UQAM lui attribue en 1988 le titre de professeur émérite, elle lui décerne en 2003 un doctorat d’honneur et en 2004, elle désigne sous le nom de Complexe des sciences Pierre-Dansereau l’ensemble des bâtiments érigés sur le site des Sciences de l’UQAM. Pierre Dansereau travaillera à l’Université du Québec à Montréal jusqu’à sa retraite en 2004 à l’âge de 93 ans.

Pierre Dansereau a renouvelé l’écologie grâce à un apport d’éléments issus d’autres disciplines scientifiques et ses principaux champs de recherche sont la cartographie de la végétation du monde à petite échelle, les études phytosociologiques dans diverses régions, la cartographie écologique de l’utilisation des terres et l’écologie humaine, principalement urbaine. Plusieurs nouveaux modèles d’analyse ont été proposés par le professeur Dansereau, notamment en 1971, un nouveau modèle de l’écosystème représenté par une «boule-de-flèches» devenue le symbole de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM. Il fut aussi, de 1970 à 1973, directeur de la recherche écologique sur la zone du nouvel aéroport international de Montréal (EZAIM) et réalise alors une des premières études d’impacts.

En plus de ses nombreuses contributions scientifiques en matière d'écologie, Pierre Dansereau a publié plus de six cents écrits scientifiques dont plusieurs livres et essais. Environnementaliste de renommée mondiale, il est fondateur, président, consultant et membre d'une multitude d'organismes dont plusieurs commissions et conseils gouvernementaux de divers pays. Il cumule les invitations à titre de professeur et conférencier, les missions d'enseignement, de recherche et d'expertise à travers le monde ainsi que les honneurs. Nommé Membre de la Société Royale du Canada en 1949, il est aussi compagnon de l’Ordre du Canada, Chevalier et Grand Officier de l’Ordre national du Québec en plus d’avoir été admis au Panthéon de la science et de l’ingénierie canadiennes. Il a reçu de nombreux prix et médailles dont les prix David (sciences), Molson, Marie-Victorin et Isaak Walton Killam ainsi que dix-sept doctorats d’honneur.

L’essor et l’évolution de l’écologie et des sciences de l’environnement sont profondément marqués par la contribution du professeur Pierre Dansereau et ne sauraient être ce qu’elles sont aujourd’hui sans cet apport. Son travail est inestimable dans l’avancement de la compréhension de la relation qui unit l’Homme et la Nature. Il a été, pour plusieurs générations d’étudiants, un modèle professionnel de ténacité, de passion et d’humanisme.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

de la Chevrotière, André (journaliste)
Personne

André de la Chevrotière est un journaliste influent qui s'est distingué en se spécialisant dans la petite histoire du Canada, particulièrement du Québec. Il publie ses articles dans divers journaux, notamment Le Petit Journal (1950-1963), Le Nouvelliste (1951), L'Action catholique (1952-1954), Le Samedi (1952-1955), La Patrie (1952-1962), Le Droit d'Ottawa (1954), The Montrealer (1955), Le Devoir (1957), La Presse rotogravure (1959), La Revue moderne (1960), La Presse (1961-1963) et Paramonde (1966).

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Personne

Jacques de Tonnancour est né à Montréal, le 3 janvier 1917. En 1937, il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Montréal qu'il quitte en 1940 jugeant l'enseignement trop académiste. Cette même année, il développe une amitié avec Alfred Pellan, Paul-Émile Borduas et Goodrige Roberts. En 1942, il expose pour la première fois, devient membre de la Société d'Art contemporain, enseigne au Montréal School of Art and Design et publie de nombreux articles. Boursier des gouvernements brésilien (1945) et canadien (1958), il expose ses oeuvres autant au Canada qu'à l'étranger et est professeur invité de plusieurs universités. En 1948, il rédige le manifeste Prisme d'yeux qui revendique la liberté d'expression. Les artistes Louis Archambault, Léon Bellefleur, Albert Dumouchel, Alfred Pellan et Goodrige Roberts appuieront le manifeste. En 1958, Jacques de Tonnancour reçoit le premier prix du Winnipeg Show, en 1966, la Vancouver Art Gallery présente une exposition rétrospective de ses oeuvres et en 1967, il reçoit la médaille du centenaire à l'occasion du centième anniversaire de la Confédération du Canada. En 1969, il est nommé artiste résident à l'Université du Québec à Montréal et il y enseignera jusqu'en 1982. En 1979, il est nommé officier de l'Ordre du Canada. En 1980, il reçoit le prix et la médaille Philippe Hébert de la Société St-Jean Baptiste de Montréal et reçoit en 1986, un doctorat honorifique de l'Université Concordia. En 1988, le statut de professeur émérite lui est accordé par l'Université du Québec à Montréal et en 1990, un second doctorat honorifique lui est attribué par l'université McGill. En 1999, le Musée d’art contemporain de Montréal présente une exposition intitulée Entretiens avec Jacques de Tonnancour : de l’art et de la nature. En 2002, il reçoit, à titre de citoyen ayant apporté une contribution significative au Canada, la médaille du Jubilé décernée par la Reine Élizabeth II. Cette même année, il publie un livre intitulé Les insectes, monstres ou splendeurs cachées. Le 13 janvier 2005, Jacques de Tonnancour décède à l’âge de 88 ans.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.