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Notice d'autorité
Centre populaire de documentation
Collectivité

Le Centre populaire de documentation (CPD) fut créé en septembre 1976 par trois organismes populaires: la Fédération des associations coopératives d'économie familiale (FACEF), le Centre coopératif de recherche en politique sociale (CCRPS) et l'Institut de promotion des intérêts du consommateur (IPIC). C'est dans un but de mise en commun des ressources documentaires témoignant principalement des activités de groupes populaires et dans le but de rendre accessibles ces documents que fut créé le CPD. Organisme sans but lucratif, c'est surtout grâce à des subventions que le Centre fonctionne. Son orientation et son fonctionnement sont déterminés par l'assemblée générale tandis que sa gestion est assurée par le Conseil d'administration. À la fin de 1978 et au début de 1979, le Centre connaît des difficultés financières et son fonctionnement s'effectue sur une base bénévole. Lié de façon étroite aux objectifs et à l'action des organisations ouvrières et populaires, le CPD vise à offrir de l'information et de la documentation concernant les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière et du peuple. Ses principales activités sont de rassembler et classifier la documentation ainsi que d'offrir assistance aux chercheurs tout en les initiant aux méthodes de recherche et de classification documentaire. En plus de disposer d'une imposante collection de périodiques et d'ouvrages, le CPD offre de l'information sur le travail des organismes communautaires, des dossiers de presse ainsi que des affiches et photographies concernant les luttes populaires. Il offre aussi des services de formation et de consultation en gestion documentaire dont la gestion informatique des documents et participe à la publication de répertoires, bibliographies et recueils de textes. Lors de la réunion du Conseil d'administration du 15 février 1989, le projet de fusion du CPD au CDEACF (Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition féminine) est à l'ordre du jour. On peut quand même retracer quelques activités du CPD jusqu'en 1991-1992.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Cercles des jeunes naturalistes
Collectivité

Les Cercles des jeunes naturalistes furent créés le 17 février 1931 sous l'égide de la Société canadienne d'histoire naturelle (SCHN). Ainsi, des clubs juniors d'histoire naturelle étaient mis en place à travers le Québec suivant un modèle développé par le frère Adrien Rivard. Le mouvement des CJN vise alors l'éveil, la diffusion et la vulgarisation de la connaissance scientifique de même que l'apprentissage par l'observation. En 1936, le gouvernement provincial reconnaît le mouvement comme "organisme d'utilité publique". En 1942, des amendements à la constitution de la SCHN officialisent l'existence des cercles et en 1957, le mouvement devient un organisme autonome. Suite à une montée fulgurante, les CJN connaîtront dans les années 1960, des moments de crise dus à la réforme scolaire et à la laïcisation du secteur de l'éducation. Dès 1966, ils se tourneront vers l'accessibilité des loisirs en sciences naturelles pour tous. Dans les années 1970, les facettes du loisir et de l'écologie seront développées davantage puis l'aspect conservation de la nature à partir de 1980. Le mouvement des CJN constitue l'un des regroupements jeunesse les plus importants au Québec. Il a organisé et collaboré à de nombreux projets, offert cours, stages, camps, préparé des expositions et des centaines de publications en plus de tenir des chroniques et d'innover en réalisant des logiciels et diaporamas éducatifs.

Les Cercles constituent l'unité de base des CJN et sont gérés par des directeurs. Jusqu'en 1954, le mouvement est dirigé par un directeur général, soit Adrien Rivard (1931-1947) puis l'abbé Ovila Fournier (1947-1954) et en 1955, un comité de direction prend la relève. En 1965, l'assemblée générale, le conseil d'administration et le comité exécutif deviendront les trois instances décisionnelles des Cercles.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Clinique des citoyens de Saint-Jacques
Collectivité

La Clinique des citoyens de Saint-Jacques, communément appelée Clinique Saint-Jacques, ouvre ses portes en 1968, grâce à l'initiative du Comité des citoyens de Saint-Jacques et de quelques professionnels de la santé préoccupés d'action sociale. À l'origine, la Clinique dispense des soins variés en médecine générale, pédiatrie, psychiatrie, gynécologie, neurologie, diététique et médecine interne. Tous les soins sont gratuits et personne ne reçoit de salaire. Les membres du Comité des citoyens et les professionnels qui composent la Clinique cherchent de cette façon à promouvoir un fonctionnement interne égalitaire. La conception sociale de la médecine que propose la Clinique amène la constitution d'un certain nombre d'activités sociales et politiques. Ainsi, au printemps 1969, une Maison des citoyens est ouverte et des cours de formation politique et un atelier de théâtre sont créés.

En 1970, le Comité des citoyens radicalise son approche de l'intervention sociale. Ce changement influence l'orientation de la Clinique qui délaisse sa clientèle d'assistés sociaux au profit des petits salariés, plus susceptibles de conscientisation et d'action politique. Fortement influencée par l'idéologie marxiste-léniniste, la Clinique devient, en 1970-1971, une coopérative où les clients doivent être membres pour recevoir des soins. En 1973, à la suite de l'adoption du Projet de loi 65 sur les services de santé, la Clinique refuse de se transformer en un Centre local de services communautaires (CLSC). Toutefois, des problèmes politiques et financiers l'amènent à réviser ses positions. Ainsi, à partir de 1982, des pourparlers s'engagent entre la Clinique et le gouvernement. Fusionnée avec le Pavillon Bruchési (surdité au travail et tuberculose) et L'Amorce (maintien des soins à domicile), qui opèrent dans le même secteur, la Clinique Saint-Jacques devient officiellement, en mars 1986, le CLSC du Plateau Mont-Royal.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Club National
Collectivité

Le Club National est fondé, à Montréal, vers 1873 par des militants du Parti libéral. Edmond Lareau préside alors les activités de ce Club qui regroupe principalement des étudiants et de jeunes avocats dans un but d'échanges et d'organisation politique. C'est dans les locaux du Club, au 75 rue St-Jacques, que les membres se retrouvent, discutent et organisent des tournées de propagande. Une bibliothèque est aussi mise à leur disposition. Le Club National est pour les libéraux ce qu'est le Club Cartier pour les conservateurs, c'est-à-dire un lieu de formation politique qui permet de recruter les orateurs de Parti. Le Club National disparaît au début du XXe siècle.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Collectivité

L'origine du sport de la raquette remonte au temps où les trappeurs, les missionnaires et les soldats canadiens-français utilisaient ce moyen de locomotion par nécessité. Par la suite, les régiments de soldats en firent un sport d'agrément et de compétition en organisant des courses de raquettes. Plus tard, les différents clubs de raquetteurs imiteront les régiments en intégrant les parades de fanfares et les corps de clairons lors des compétitions sportives.

Les premiers clubs de raquetteurs furent organisés vers 1840 et contribuèrent à faire de la raquette une des premières activités organisées au Canada. Afin de promouvoir le sport national de la raquette, l'Union canadienne des raquetteurs est créée à Montréal en 1907. Arthur Lamalice en fut le président fondateur. Organisée comme corps dirigeant amateur, elle réunit un grand nombre de clubs régionaux provenant pour la plupart du Québec et de l'Ontario. Aussi, tous les clubs locaux en règle sont membres de l'Union canadienne des raquetteurs.

L'Union des Clubs de raquetteurs de Montréal fut fondée en 1912. Elle contribua à propager le sport de la raquette dans la métropole et les environs.

En 1924, l'Union canadienne des raquetteurs s'organise dans l'Ouest du Canada et forme une division qui comprend dix clubs. L'année suivante, le sport de la raquette prend de l'expansion vers les Etats-Unis. Le début de la compétition internationale débute avec le premier Congrès international des raquetteurs qui eût lieu à Lewiston dans le Maine en 1925. Suite à cet événement, l'Union américaine des raquetteurs sera créée.

En 1932, le Comité international du sport de la raquette est institué dans le but d'améliorer et de promouvoir les compétitions et d'assurer une normalisation des règlements de courses pour les deux pays participants. Aussi, afin d'organiser les activités de toutes les associations régionales et de regrouper tous les clubs locaux de raquetteurs, la Fédération des Clubs de raquetteurs de la province de Québec s'incorpore en 1970 et devient par la suite la Fédération québécoise de raquette et de randonnée pédestre.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

Charbonneau, Raoul. "Pour qui veut savoir", La revue du raquetteur, vol. 1, no 3, Mont-Laurier, Imprimerie Le Flambeau, 1962, p. 5. (55P-900 :02/37)

Programme-souvenir du Congrès international des raquetteurs, Montréal, 1968. (55P-900 :04/16)

Haut-Commissariat à la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports. La raquette, Série "L, Activités de plein air", coll. "grand soleil", Québec, 1977. (55P-900:05/3)

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans la collection en notre possession et ne constitue pas une histoire complète.

Collège Sainte-Marie
Collectivité

Collège d'enseignement classique pour garçons, le Collège Sainte-Marie est fondé en septembre 1848 par les Jésuites. Ces derniers désirent ainsi contribuer à la formation chrétienne et à l'éducation supérieure d'une élite laïque canadienne. Des locaux, aménagés temporairement, permettent la tenue des classes. En 1851, la construction du Collège Sainte-Marie (débutée en 1846) est parachevée. La même année, le Collège organise la première école de droit au Canada et, à partir de 1866, il offre un cours commercial. L'ouverture du collège Mont-Saint-Louis, en 1888, incite les Jésuites à abandonner le cours commercial pour mieux concentrer leurs efforts sur le cours classique, dispensé en français et en anglais. Lorsque le collège classique anglophone Loyola ouvre ses portes en 1886, l'enseignement au Collège Sainte-Marie devient unilingue français. En 1929, les pensionnaires du Collège Sainte-Marie sont dirigés au Collège Jean-de-Brébeuf nouvellement construit. De son côté, le Collège Sainte-Marie continue d'assurer l'enseignement aux étudiants externes. En 1969, le Collège Sainte-Marie est au nombre des institutions d'enseignement supérieur fusionnées pour former l'Université du Québec à Montréal.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Collectivité

En 1970, plusieurs étudiants participent à la grève des professeurs et des employés de soutien de l'Université du Québec à Montréal. À la suite de ces événements, des étudiants décident de s'organiser en créant, le 13 novembre 1971, une association volontaire des modules et des groupes de maîtrise à l'Université: l'Assemblée intermodulaire. Son mandat est de se documenter sur les structures et le fonctionnement global de l'Université. L'Assemblée intermodulaire est dissoute en octobre 1972 pour former le Comité d'organisation provisoire des étudiants de l'Université du Québec à Montréal (COPE). Ce comité a un triple mandat: faire part à l'administration universitaire des revendications étudiantes, veiller à organiser la résistance des étudiants et préciser la plate-forme de l'organisation étudiante. Le conflit sur les frais de scolarité entraîne une grève des étudiants au début de 1973 qui monopolise les premiers mois d'activités du COPE. Par la suite, le Comité s'implique dans diverses situations conflictuelles vécues à l'Université et publie son journal, La lutte continue. Le COPE travaille ainsi à consolider les assises de l'organisation étudiante à l'UQAM jusqu'à la création de l'Association générale des étudiants de l'Université du Québec à Montréal (AGEUQAM).

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Comité social Centre-sud
Collectivité

Le Comité social Centre-sud est créé en 1971, dans la paroisse Sacré-Coeur de Montréal. Son objectif est de venir en aide aux gens défavorisés du quartier, en leur offrant des services et des programmes éducatifs, alimentaires, juridiques et financiers. Pendant les premiers mois d'existence, le Comité procède à son organisation interne. Il se dote d'un exécutif, d'un mode de fonctionnement et de financement et organise des équipes de travail. Ces groupes offrent, au cours des années, une variété de services à la population: service de pain, Club de la popote, information sur les clubs coopératifs, prêts d'argent à court terme, consultations budgétaires, gardiennage, artisanat, ferme coopérative, etc. Le Comité social Centre-sud a obtenu sa charte d'incorporation en 1977.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.