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Notice d'autorité
Donneur, André (science politique)
Personne

André Donneur est né le 24 novembre 1938, à Genève. En 1958, il poursuit des études universitaires à l'Institut universitaire des hautes études à Genève où il obtient une licence (1963) puis un doctorat (1967) ès science politique. En 1966, il débute sa carrière d'enseignant universitaire par une charge de cours en science politique et relations internationales à l'Université Laurentienne de Sudbury en Ontario. De 1967 à 1969, il y est professeur adjoint. En 1968-1969, il participe à la création du Département de science politique de l'Université du Québec à Montréal et y est nommé professeur en 1969. De 1974 à 1976, il sera directeur de ce département. De 1976 à 1977, il fut président du Conseil canadien de recherche en sciences sociales et en 1977, s'est mérité la médaille du jubilé de la Reine pour sa contribution scientifique. En 1984, il fut nommé membre de la délégation canadienne à la Conférence sur le désarmement à Genève et depuis 1985, il est membre de l'Association internationale de science politique. Professeur invité et conférencier de plusieurs universités, André Donneur est aussi auteur de nombreux articles et ouvrages dont L'alliance fragile: socialistes et communistes français 1922-1983 publié en 1984 et Le Canada entre les États-Unis et le monde: un pays en quête d'une politique étrangère publié en 1988.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Jacques-Victor Morin est né le 21 février 1921. Pendant plus de quarante ans, il jouera un rôle au sein de la gauche modérée au Québec. En 1947, il obtient une licence en sciences sociales de l'Université de Montréal. Secrétaire général des Jeunesses sociales-démocrates du Canada/Cooperative Commonwealth Youth Movement, de 1949 à 1951, on le retrouve, l'année suivante, secrétaire du Comité du travail contre l'intolérance raciale. De 1953 à 1957, il occupe le poste de secrétaire exécutif de la Fédération des unions industrielles du Québec (FUIQ) où il exerce les tâches de relationniste, d'administrateur et d'organisateur de congrès et de colloques. À la même époque, il est l'un des dirigeants du Rassemblement démocratique. En 1962, il oriente sa carrière vers l'éducation aux adultes et devient directeur du Service d'éducation au Conseil du Québec du Syndicat canadien de la fonction publique. Il participe entre 1962 et 1967 à des missions de formation des cadres responsables d'éducation ouvrière au Sénégal (1962), au Ceylan et à Bangkok (1965-1966). Parallèlement, Jacques-Victor Morin milite au Nouveau Parti démocratique, au Parti socialiste du Québec et dans de nombreux organismes syndicaux. Commentateur à des émissions diffusées à Radio-Canada entre 1953 et 1967, il est le fondateur et le rédacteur du journal des travailleurs du secteur Hydro-électrique du SCFP-Québec, Le Réseau (1964-1966 ). Secrétaire associé de la Commission canadienne pour l'UNESCO de 1968 à sa retraite en 1985, il est, par la suite, conseiller spécial au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), et siège, à titre consultatif, au Comité d'éducation de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (FTQ). Jacques-Victor Morin est décédé en octobre 2007.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Jacques Dofny est né à Wallonie en Belgique en [1924]. Il a fait ses études en France avant de s'installer au Québec, durant la Révolution tranquille. De 1961 à 1989, il est professeur au Département de sociologie de l'Université de Montréal et en assure la direction pendant plus de trois ans à la fin des années 1960. Très actif au niveau de l'avancement de la sociologie, il est aussi activement impliqué sur le plan politique et particulièrement dans l'évolution du mouvement syndical québécois. Ainsi, il contribue à la fondation du Parti socialiste du Québec, lance la revue Socialisme en 1964, puis la revue Sociologie et Société en 1969. Il est aussi impliqué dans la création de Centre de sondage de l'Université de Montréal et de l'Institut de recherche appliquée sur le travail. De plus, Jacques Dofny travaille en lien étroit avec les sociologues français et américains, favorisant la formation d'étudiants en France et aux États-Unis, invitant plusieurs conférenciers étrangers à Montréal et s'impliquant au sein de plusieurs organisations comme l'Association des sociologues et anthropologues de langue française et l'American Sociological Association. Dès 1978, il met en place le Mouvement socialiste et au cours de cette même décennie, est nommé vice-président de l'Association internationale de sociologie. Les recherches de ce sociologue et militant de gauche ont porté sur la stratification sociale, les rapports de classes et le syndicalisme. Il est décédé à Marseille, le 4 juillet 1994.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Jalbert, Lizette (sociologie)
Personne

Lizette Jalbert est née le 28 octobre 1943. Professeure au Département de sociologie de l'UQAM depuis 1976, elle soutenait, en 1978, sa thèse de doctorat intitulée Régionalisme et luttes politiques: une analyse des tiers partis au Canada et au Québec. Elle est l'auteure de plusieurs publications, monographies et articles, portant, entre autres, sur la théorie de la régulation sociale, la pensée libérale, la décentralisation de l'état, le Parti acadien, le néo-conservatisme et la question nationale. Lizette Jalbert est décédée le 27 avril 1992.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Personne

Jacqueline et Maurice Lafond ont milité de façon active au sein du Comité des citoyens Hochelaga-Maisonneuve, au Conseil des oeuvres de Montréal devenu Conseil de développement social du Montréal métropolitain ainsi que dans plusieurs organismes populaires du quartier Hochelaga-Maisonneuve de 1966 à 1972. Ils ont travaillé à la défense des droits et intérêts des citoyens ainsi qu'au développement des services, ressources, activités culturelles et sociales et à la promotion de ce quartier. Leurs implications sociales et humanitaires se sont effectuées principalement au niveau des services communautaires, du logement, de l'éducation, de la santé, des conditions socio-économiques de vie des citoyens, de l'aménagement et de l'animation sociale.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète des créateurs du fonds.

Personne

Robert Aubin est né dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal. Diplômé en histoire, il se tourne vers l’enseignement. En 1966, il devient vice-président à l’organisation du Parti socialiste et en dirige la campagne électorale de juin 1966. De 1966 à 1970, Robert Aubin organise, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, des groupes populaires et il est membre du Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) dirigé par Pierre Bourgault et Andrée Ferretti. En 1968, c’est à titre de président du Comité de citoyens du quartier Hochelaga-Maisonneuve qu’il dirige les travaux de différents sous-groupes (santé, éducation, logement) qui furent à l’origine de réalisations importantes, notamment le réseau des CLSC, le Pavillon d’éducation communautaire (organisme volontaire d’éducation populaire), l’Association des locataires de Montréal et le bail type québécois. En 1969, suivant la dissolution du RIN, Robert Aubin s’implique au sein du Front de libération populaire (FLP) dont il siège au Comité central. En avril 1970, il dirige la campagne gagnante du Parti québécois dans le comté de Maisonneuve.

Suite à la crise d’octobre et à l’effritement des groupes populaires, Robert Aubin s’implique au sein de l’école où il travaille. Il est élu président du Comité d’autogestion de la Polyvalente Gérard-Filion de 1971 à 1973. De 1974 à 1982, il milite au sein du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM) dans Maisonneuve et devient de 1976 à 1978, vice-président du Conseil d’administration du CLSC Hochelaga-Maisonneuve. En 1978, il fonde l’Atelier d’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve. De 1979 à 1983, il participe à l’Assemblée modulaire du Département des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal et s’implique, de 1983 à 1995, dans l’élaboration du vidéotex Télidon (banque de données communautaires), avec le Laboratoire de télématique de l’UQAM. De plus, il met sur pied le Centre de technologie communautaire du Québec (CTCQ). De 2002 à 2005, Robert Aubin est membre du conseil d’administration des Habitations Jeanne-Mance.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et d’informations fournies par le créateur du fonds. Il ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Guay, Donald (historien du sport)
Personne

Donald Guay est né en 1934. Historien du sport au Québec, il a été, à titre de fonctionnaire du gouvernement québécois, intimement mêlé au développement des infrastructures en matière d'éducation physique, de loisirs et de sport au Québec. Donald Guay a publié plusieurs ouvrages dont, entre autres, L'histoire de l'éducation physique au Québec: conceptions et événements (1830-1980), Introduction à l'histoire des sports au Québec et L'histoire du hockey: origine et développement d'un phénomène culturel.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Larue, Paul (plein air)
Personne

Paul Larue est né le 26 janvier 1937. Au Québec, il est considéré comme un pionnier dans le domaine du plein air. En 1962, il fonde, avec le père Marcel de la Sablonnière, la base de plein air Le P'tit Bonheur dont il sera le directeur-administrateur de 1962 à 1970. En 1963, il obtient un diplôme d'éducation physique de l'Institut de Nick Kebedgy. En 1965, le ministère de l'Éducation lui offre une bourse et le nomme délégué pour l'étude et l'organisation de classes de neige en France. Par la suite, il effectue plusieurs stages et obtient un diplôme de l'Union des centres de Plein Air en France en 1967. De 1971 à 1974, il dirige le Service à la jeunesse, aux loisirs et aux plein air au Haut-Commissariat à la jeunesse, aux loisirs et aux sports. De 1974 à 1976, il est directeur du programme du Parcours de la flamme olympique au sein du Comité organisateur des jeux olympiques de 1976 à Montréal. De 1976 à 1977, il travaille à la planification et à l'organisation de l'ensemble des parcs de la Rive-Sud (Iles-de-Boucherville, Mont-Saint-Bruno, Yamaska). De 1977 à 1979, il est responsable du Parc Paul-Sauvé et des campings d'Oka. De 1979 à 1987, il est directeur du Parc du Mont-Tremblant et depuis 1987, directeur des Services de support à la pédagogie et aux clientèles à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Vaillancourt, Yves (travail social)
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Yves Vaillancourt est né le 2 mars 1941. Étudiant au Collège de l'Immaculée-Conception en philosophie (1963-1965), il poursuit ses études, notamment, à l'Université de Montréal en sciences religieuses (1966-1970) et en science politique, études pour lesquelles il obtient une maîtrise en 1975 et un doctorat en 1992. En 1976, Yves Vaillancourt devient professeur au Département de science politique de l'Université du Québec à Montréal. Entre 1977 et 1981, il est membre du collectif de professeurs qui entreprend une démarche conduisant à la départementalisation du travail social à l'UQAM, laquelle est obtenue à l'automne 1981. Professeur au Département de travail social depuis sa création, il en est le directeur de 1983 à 1987. En 1987, il devient directeur de la revue Nouvelles Pratiques sociales. Auteur de nombreuses publications, Yves Vaillancourt a publié, notamment, cinq cahiers intitulés Les politiques sociales et les travailleurs et L'évolution des politiques sociales au Québec: 1940-1960. Président du Réseau des Politisés Chrétiens de 1971 à 1982, il est membre du comité de rédaction de la revue Relations (1970-1976), membre du Centre de formation populaire, membre du comité Droit au travail et membre du Conseil syndical du Conseil central de Montréal de la CSN entre 1985 et 1989.

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Lacasse-Morenoff, Maurice (danse)
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Maurice Lacasse est né à Montréal, le 2 février 1906. Dès l'âge de six ans, il s'initie à la danse et commence une formation musicale qu'il poursuit tout en fréquentant le Mont-St-Louis, l'École du plateau et, plus tard, l'École technique.

Les années 1920 marquent le début de la carrière professionnelle du jeune Lacasse. Ses premiers engagements le font rapidement connaître sous le nom de Morenoff, pseudonyme qu'il adopte dès 1924-1925. Son intérêt pour le jazz et ses danses acrobatiques l'amènera à entreprendre, entre 1925 et 1930, une série de tournées aux États-Unis et au Canada avec sa partenaire et future épouse, Carmen Sierra. De retour au pays, Lacasse-Morenoff débute sa carrière de professeur de danse à l'école de danse de son père et, lorsque ce dernier meurt en 1936, il en devient le directeur. Pendant plus de cinquante ans, jusqu'à sa fermeture en 1986, l'école offrira des cours de ballet classique, de danse espagnole, de claquettes, de folklore, de ballet jazz et de danses sociales.

Les années 1930-1940 confirment l'esprit créatif de Maurice Morenoff. Au sein de son école, il crée des spectacles élaborés et innovateurs. Nommé maître de ballet aux Variétés Lyriques en 1936, poste qu'il occupera pendant quinze ans, il participe aussi, à partir de 1938, à la création de maints pageants et jeux religieux qui lui permettront d'exercer, pendant près de 40 ans, son art de la chorégraphie. En 1986, les Morenoff seront intronisés au Encore! Hall of Fame pour souligner leur contribution au développement de la danse au Canada. Maurice Lacasse-Morenoff est décédé le 23 janvier 1993, à l'âge de 86 ans.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.