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Notice d'autorité
Collectivité

La Commission consultative sur le travail a été créée le 7 mars 1984 par décret gouvernemental, dans le cadre d'une démarche de consultation, de concertation et de législation sur le travail et la révision du Code du travail. Présidée par René Beaudry, juge de la Cour provinciale et membre du Tribunal du travail, la Commission avait un mandat qui comportait plusieurs facettes. Entre autres buts, elle devait proposer aux partenaires sociaux et au gouvernement du Québec des mesures pour améliorer les relations de travail. Ces mesures devaient favoriser la poursuite des objectifs suivants: des relations de travail hamonieuses, une organisation du travail productive et une implication valorisante des travailleuses et des travailleurs dans l'entreprise. La Commission devait étudier la situation, consulter des personnes et des groupes et identifier les consensus entre les partenaires pour en arriver à proposer des recommandations dans un rapport, qui fut publié en 1985. La publication du rapport final de la Commission consultative sur le travail marquait la dissolution de la commission après une année entière de consultation pendant laquelle elle avait tenu 86 séances publiques et reçu plus de 250 mémoires d'individus et d'organismes.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Commission d'étude sur les universités
Collectivité

Le 19 janvier 1977, le ministre de l'Éducation annonce l'intention du gouvernement du Québec d'entreprendre une étude sur l'enseignement supérieur. Dans son discours inaugural du 8 mars 1977, le premier ministre rappelle la décision de son gouvernement de mener une étude sur l'université et son avenir. Après consultation avec le Conseil des universités, le ministre de l'Éducation et le ministre d'État au développement culturel décident du mandat de la Commission et procèdent à la nomination des commissaires le 20 juillet 1977.

Le mandat de la Commission comprend quatre grands axes de réflexion : l'université et la société québécoise, l'organisation du système universitaire, la formation et le perfectionnement des maîtres, les indicateurs de l'avenir. Un comité de coordination et trois comités sectoriels dirigent l'étude de ces quatre thèmes. Pierre Angers préside les travaux de la Commission. Les rapports d'études sont soumis au gouvernement et au public en mai 1979.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Confédération des loisirs du Québec
Collectivité

Les loisirs et les sports sont importés au Québec par la minorité anglaise qui, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, met sur pied les premières organisations de loisirs et de sports. Peu à peu, l'Église y voit un danger pour la morale et la culture traditionnelle des francophones et décide de structurer son intervention dans ce domaine. Ainsi, elle met sur pied l'Oeuvre des terrains de jeux (OTJ) et en 1929, la première OTJ est fondée à Québec par l'abbé Arthur Ferland. L'abbé Guy Schetagne suit en 1935, en organisant des terrains de jeux à Lachine. De 1929 à 1944, les OTJ demeurent des oeuvres locales. Au début des années 1940, ces oeuvres deviennent de véritables organisations de loisirs paroissiaux opérant toute l'année et visant par leurs activités, l'ensemble de la communauté locale. Le principe d'une organisation provinciale est adopté en 1944. Ce nouvel organisme, incorporé en 1946, prend le nom de Confédération otéjiste provinciale (COP). La COP ne regroupe pas les OTJ paroissiales, mais les fédérations diocésaines. La première fédération à se former fut celle de Montréal, connue sous le nom de Service des loisirs de Montréal, en 1946. En 1963, la COP regroupe quinze fédérations diocésaines de loisirs. Entre temps, elle aura élargi son membership à l'ensembles des oeuvres de loisirs du Québec et changé son nom, devenant en 1958, la Confédération des oeuvres de loisirs de la province de Québec. Suite à la déconfessionalisation et à la laïcisation des oeuvres durant la Révolution tranquille au Québec, la COP modifie son nom et devient en 1965, la Confédération des loisirs du Québec (CLQ). En avril 1969, les fédérations régionales se dissocient de la CLQ. De 1968 à 1971, le Haut-Commissariat à la jeunesse, aux loisirs et aux sports charge le CLQ de regrouper les organismes de loisirs à caractère socio-culturel et en 1979, celui-ci se fusionne au Regroupement loisirs Québec.

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Collectivité

La prolifération des médias communautaires, à partir de 1970, amène le gouvernement québécois à souhaiter la création d'un organisme représentatif des ces médias au Québec. C'est dans ce contexte qu'est créé, au printemps 1973, le Conseil de développement des médias communautaires (CDMC). Organisme sans but lucratif, ses fonctions se résument principalement à développer, planifier, coordonner et promouvoir les médias communautaires. Concrètement, il s'agit de fournir aux médias communautaires existants et ceux à venir, des services propres à assurer leur développement et leur promotion en intervenant auprès des personnes, des organismes et des gouvernements. À cette fin, le CDMC imprime, édite et distribue un bulletin de liaison trimestriel. Il entreprend aussi une recherche sur les médias communautaires dans le but de cerner de plus près leur réalité au Québec. Il organise des stages de formation technique, supervise la mise sur pied de tables de discussion sectorielles, élabore et présente des mémoires. Toutefois, l'absence d'objectifs politiques précis demeure problématique. En juin 1974, la direction élabore un document sur les orientations du CDMC qui reste lettre morte. Devant l'incapacité des groupes à redéfinir les fondements du CDMC, à se concerter et à s'entendre sur les finalités d'une telle structure, une proposition visant à suspendre les activités du CDMC, à partir du 1er janvier 1977, est adoptée par la majorité des membres.

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Conseil des arts et manufactures
Collectivité

Le Conseil des arts et manufactures est créé en 1872 par le gouvernement du Québec afin de répondre à la forte demande en formation spécialisée des années 1870 et d'assurer une meilleure uniformité et coordination dans l'enseignement. Il prendra ainsi la relève du Bureau des arts et manufactures créé en 1857 dans le but de promouvoir la formation spécialisée et de veiller à son développement. Le Conseil des arts et manufactures aura alors le mandat de créer des écoles, d'en surveiller la gestion, de procéder à l'embauche de professeurs et de déterminer les matières devant être enseignées. L'objectif visé est la formation d'une main-d'oeuvre d'élite, à l'aide de cours directement liés aux métiers pratiqués par les travailleurs fréquentant ces écoles. De 1877 à 1928, entre huit et dix-sept écoles offriront de la formation spécialisée. En 1926, une loi vient réorganiser complètement l'enseignement professionnel et spécialisé favorisant ainsi l'abolition du Conseil des arts et manufactures en 1928.

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Collectivité

C'est dans la foulée des grands bouleversements ouvriers de la fin du XIXième siècle que sera créé le Conseil des métiers et du travail de Montréal (CMTM). Le CMTM tire ses origines lointaines du Conseil central des métiers et du travail de Montréal (CCMTM) fondé en 1886 par les Chevaliers du travail et l'Union des métiers. En 1897, les syndicats des métiers se retirent et fondent le Conseil fédéré des métiers et du travail de Montréal (CFMTM) qui deviendra, en 1903, le Conseil des métiers et du travail de Montréal (CMTM). Affilié au Parti ouvrier, le CMTM constituera le seul regroupement syndical montréalais non catholique jusqu'en 1940 alors qu'apparaîtra le Conseil national du travail de Montréal (CNTM). Les deux organismes syndicaux coexisteront pendant quelques années avant de fusionner en 1958 pour former le Conseil du travail de Montréal (CTM).

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Consortium de recherche sur l'eau
Collectivité

Créé le 23 septembre 1970, le Consortium de recherche sur l'eau est né grâce à l'initiative de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ). Ses objectifs sont la planification et la coordination de la recherche au sein des universités membres de la CREPUQ, la mise en oeuvre des projets interinstitutionnels et l'établissement d'un centre d'information. Le Consortium débute ses activités en septembre 1972, après la nomination de Gilles Laroche à la direction générale, de Jean-Pierre Bonhomme comme adjoint et de Carmen Landry à titre de chef du secrétariat. À partir de ce moment, plusieurs projets sont étudiés, tels le problème de l'épandage du sel et l'élimination de la neige usée, le projet du bateau-laboratoire (réaménagement du bateau-théâtre l'Escale), le projet d'étude sur la sédimentologie du Saint-Laurent, etc. Toutefois, en 1975, le Conseil d'administration du Consortium constate que les objectifs n'ont pas tous été atteints. Face aux difficultés rencontrées, depuis 1972, dans la définition du mandat et des objectifs de l'organisme, le directeur général et son équipe démissionnent en 1975, ce qui amène la disparition du Consortium de recherche sur l'eau.

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Co-op des consommateurs de Montréal
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La Co-op des consommateurs de Montréal (CCM) a été créée en 1975 lors de l'achat, par un groupe de coopérants, des magasins d'alimentation Cooprix de Montréal, auparavant dirigés par la Fédération des magasins Co-op. La vocation coopérative de la CCM est inscrite au coeur même de sa structure. Ainsi, des comités coopératifs, regroupant pour chaque magasin des membres élus, sont constitués parallèlement à l'Assemblée générale, au Conseil d'administration et au Comité exécutif. Collaborateur de la CCM pendant quelques années, l'Institut de promotion des intérêts du consommateur (IPIC), en sa qualité d'organisme de protection du consommateur, remet bientôt en question certaines pratiques commerciales de la CCM. Cette situation amène cette dernière à rompre ses relations avec l'Institut, en 1977.

Après un essor au milieu des années 1970, la Co-op des consommateurs commence un rapide déclin pendant la décennie suivante. En 1978, un vaste Cooprix ouvre ses portes à Longueuil. En 1982, avec la faillite de son grossiste important, la Fédération des magasins Co-op, la CCM se tourne vers le secteur privé, notamment Métro-Richelieu. On ouvre aussi, à la même période, un autre Cooprix à Greenfield Park, mais qui cessera ses opérations l'année suivante. La CCM ferme ensuite les portes de son magasin déficitaire de Ville Lasalle en 1984 et cherche, sans succès, à vendre celui de Longueuil, également déficitaire et battu en brèche par de nouveaux et agressifs concurrents (Maxi et Super Carnaval). En 1986, le Cooprix de Longueuil est absorbé par le groupe Provigo et la Co-op des consommateurs de Montréal disparaît définitivement en 1986.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

Décanat de la gestion des ressources
Collectivité

Le Décanat de la gestion des ressources de l'Université du Québec à Montréal est créé le 16 octobre 1969 par résolution du Conseil d'administration de l'Université.

Le 16 juin 1992, suite à la création, le 17 septembre 1991, du Vice-rectorat aux ressources humaines, le Décanat de la gestion des ressources voit ses responsabilités partagées entre le Service de la gestion académique et le Décanat des personnels enseignants.

Liste des directeurs et des doyens :
Julien Laperrière, nommé le 16 octobre 1969;
André Barsony, nommé le 11 mai 1971;
Mauro Malservisi, nommé le 1er juin 1972;
Denis Bertrand (intérim), nommé le 14 juillet 1977;
Claude Corbo (intérim), nommé le 24 janvier 1978;
Claude Corbo, nommé le 26 septembre 1978;
Pierre Leahey (intérim), nommé le 1er octobre 1979;
Pierre Leahey, nommé le 27 mai 1980;
Françoise Bertrand (intérim), nommée le 16 avril 1984;
Françoise Bertrand, nommée le 1er juin 1984;
Denise Lanouette (intérim), nommée le 1er août 1988;
Denise Lanouette, nommée le 1er novembre 1988;
Denise Lanouette (intérim), nommée le 17 décembre 1991.