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Notice d'autorité
Personne

Henri Gagnon est né à Montréal en 1913. Après huit années d'études, il quitte l'école pour devenir apprenti-électricien. Au début des années 1930, dans le cadre du plan Vautrin du gouvernement provincial, il tente de s'établir comme colon en Abitibi. Il y séjourne six mois puis revient à Montréal où il commence à militer pour le Parti communiste du Canada. De 1936 à 1937, il met en place à Montréal, la Ve Section du Parti communiste. De 1937 à 1941, il préside les activités de la Fédération des jeunes travailleurs tout en étant responsable de l'organisation de la Ligue des jeunesses communistes de 1938 à 1941. En 1942, il s'enrôle volontairement dans l'armée canadienne et à son retour, organise et préside le travail de la Ligue des vétérans sans logis de 1946 à 1947. En 1947, des divergences d'opinions au sein du Parti communiste devenu le Parti ouvrier-progressiste entraînent l'expulsion de plusieurs membres francophones dont Henri Gagnon. En 1948, le groupe Gagnon fonde la Ligue d'action ouvrière, la Ligue pour la paix et la démocratie puis en 1949, le Parti communiste du Canada français. Entre 1950 et 1960, Henri Gagnon assure la direction de l'Université ouvrière de Montréal. En 1951, il lance L'Unité, publication signée par le Groupe de l'unité ouvrière et en 1956, il réintègre le Parti ouvrier-progressiste pour quelques mois. Au début des années 1960, il participe à l'organisation du Nouveau Parti démocratique du Québec et plus tard, du Parti socialiste du Québec dont il sera le vice-président en 1968. Parallèlement, Henri Gagnon s'implique activement dans l'organisation syndicale des électriciens. En 1968, il est nommé président du local 568 de la Fraternité internationale des ouvriers de l'électricité et, peu après, vice-président du Conseil du travail de Montréal. Auteur de nombreuses publications, il poursuit une oeuvre d'éducation populaire et contribue à éclairer l'histoire politique et syndicale du Québec. Henri Gagnon est décédé en 1989.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Tisseyre, Pierre (oeuvre d'Hubert Aquin)
Personne

Pierre Tisseyre est né à Paris en 1909. Il fait des études en droit dans sa ville natale et, à l'âge de 22 ans, il est engagé comme conseiller juridique des Films Paramount en Europe. Il se spécialise alors en droit d'auteur. De 1935 à 1940, il s'installe à New York et devient correspondant pour les revues françaises Candide, Gringoire et Le Petit Journal. Mobilisé en 1940 et capturé par les Allemands la même année, Pierre Tisseyre passe toutes les années de guerre prisonnier dans des camps en Pologne et en Tchécoslovaquie. Il écrit 55 heures de guerre pendant sa captivité. Ce livre, publié par Flammarion, lui vaut le prix Cazes en 1944.

Arrivé à Montréal après sa libération, en 1945, Pierre Tisseyre se consacre au domaine de l'édition d'abord en assurant la publication canadienne de: Le Monde français, Carrefour, et La Vie française. En 1947, il rencontre et épouse Michelle Ahern, speakerine à Radio-Canada. Le couple aura quatre enfants: Michèle, Philippe, Charles et François. En 1948, il se joint au Cercle du livre de France (CLF) comme directeur des opérations montréalaises. Un an plus tard, il crée le prix du Cercle du livre de France.

Dans les années cinquante, il s'implique dans plusieurs associations professionnelles, notamment au sein de l'Association des éditeurs canadiens dont il assure la présidence à plusieurs reprises entre 1958 et 1977. Entre temps, il fonde d'autres maisons d'éditions telles le Cercle du livre romanesque (1952), les Messageries du Saint-Laurent (1960), les Éditions du Renouveau pédagogique (1965) et les Éditions Mirabel (1971). En 1973, il lance la collection Deux solitudes, qui présente les traductions des meilleurs livres d'auteurs canadiens-anglais. En 1987, le Cercle du livre de France change de nom pour les Éditions Pierre Tisseyre. Ce dernier est décédé le 3 mars 1995.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.

Major, Julien (syndicaliste)
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Julien Major est né à Montréal le 2 novembre 1918. Durant la Deuxième Guerre mondiale, il est officier de l'armée canadienne; il entreprend par la suite des études en relations industrielles à l'Université de Montréal. Julien Major débute son action syndicale en 1949 comme organisateur du Congress of Industrial Organisations (CIO) à Montréal, puis comme représentant de la United Electrical Workers (UE), syndicat communiste très militant. Il militera également dans un groupe trotskiste affilié à la Coopérative Commonwealth Federation (CCF) avant de se joindre au parti communiste connu sous le nom de Parti ouvrier progressiste et dirigé par Gui Caron. Il sera expulsé de ce parti pour insubordination et entre-temps, aura perdu son emploi à la UE. Au début des années 1960, Julien Major est organisateur à la FTQ où il se spécialise rapidement dans les problèmes d'accident de travail. S'intéressant également à l'éducation syndicale, il sera directeur du service d'éducation du Syndicat des travailleurs du papier. De 1975 à sa retraite en 1983, il est vice-président du Congrès du travail du Canada (CTC).

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Personne

Pierre-André Larocque est né le 16 juin 1949. Il complète en 1967 ses études secondaires à Mont-Laurier et poursuit de 1967 à 1970 ses études collégiales au Cégep de Hull, option lettres. En 1972, il obtient son baccalauréat ès arts à l'Université de Montréal.

Il est écrivain, metteur en scène, acteur et créateur d'environnements et d'installations. Il s'affirme comme un des créateurs les plus originaux de la scène expérimentale montréalaise, entre autres pour ses spectacles : La dame aux camélias et Voyageur à la valise. En 1974, il se joint à l'atelier de recherches théâtrales de l'Eskabel comme codirecteur et cofondateur. Il y monte ses premiers spectacles : Opéra-fête, La dernière scène et La chambre pourpre de l'archevêque. Il rédige et publie son premier roman intitulé : Ruines. En 1979, il quitte l'Eskabel pour créer le groupe Opéra-Fête. Pierre-André Larocque développe, en collaboration avec Yves Dubé, un projet ambitieux nommé Splendide Hôtel, une série de neuf spectacles théâtraux et de performances qui remporte un grand succès. De 1987 à 1989, il s'inscrit à la maîtrise en art dramatique à l'UQAM. Pierre-André Larocque meurt en 1989, après plus de 15 ans de carrière et après avoir réalisé plus d'une vingtaine de mises en scène.

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Personne

Jacques-Victor Morin est né le 21 février 1921. Pendant plus de quarante ans, il jouera un rôle au sein de la gauche modérée au Québec. En 1947, il obtient une licence en sciences sociales de l'Université de Montréal. Secrétaire général des Jeunesses sociales-démocrates du Canada/Cooperative Commonwealth Youth Movement, de 1949 à 1951, on le retrouve, l'année suivante, secrétaire du Comité du travail contre l'intolérance raciale. De 1953 à 1957, il occupe le poste de secrétaire exécutif de la Fédération des unions industrielles du Québec (FUIQ) où il exerce les tâches de relationniste, d'administrateur et d'organisateur de congrès et de colloques. À la même époque, il est l'un des dirigeants du Rassemblement démocratique. En 1962, il oriente sa carrière vers l'éducation aux adultes et devient directeur du Service d'éducation au Conseil du Québec du Syndicat canadien de la fonction publique. Il participe entre 1962 et 1967 à des missions de formation des cadres responsables d'éducation ouvrière au Sénégal (1962), au Ceylan et à Bangkok (1965-1966). Parallèlement, Jacques-Victor Morin milite au Nouveau Parti démocratique, au Parti socialiste du Québec et dans de nombreux organismes syndicaux. Commentateur à des émissions diffusées à Radio-Canada entre 1953 et 1967, il est le fondateur et le rédacteur du journal des travailleurs du secteur Hydro-électrique du SCFP-Québec, Le Réseau (1964-1966 ). Secrétaire associé de la Commission canadienne pour l'UNESCO de 1968 à sa retraite en 1985, il est, par la suite, conseiller spécial au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), et siège, à titre consultatif, au Comité d'éducation de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (FTQ). Jacques-Victor Morin est décédé en octobre 2007.

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Jalbert, Lizette (sociologie)
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Lizette Jalbert est née le 28 octobre 1943. Professeure au Département de sociologie de l'UQAM depuis 1976, elle soutenait, en 1978, sa thèse de doctorat intitulée Régionalisme et luttes politiques: une analyse des tiers partis au Canada et au Québec. Elle est l'auteure de plusieurs publications, monographies et articles, portant, entre autres, sur la théorie de la régulation sociale, la pensée libérale, la décentralisation de l'état, le Parti acadien, le néo-conservatisme et la question nationale. Lizette Jalbert est décédée le 27 avril 1992.

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Biron, Normand (critique d'art)
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Normand Biron est né le 14 novembre 1946 à Trois-Rivières. Il a fait ses études universitaires et doctorales en lettres à l’Université Laval, à l’Université d’Aix-en-Provence et à l’Université de Haute-Bretagne ainsi que des études doctorales en ethnopsychanalyse à l’École des Hautes Études à Paris. À partir de 1970, il assume des charges de cours dans plusieurs universités : Laval, Montréal, Université du Québec à Montréal et Concordia. De 1970 à 1980, Normand Biron réalise, à titre de journaliste et auteur, plus de 300 entrevues avec des artistes, des écrivains, des poètes, des compositeurs et autres créateurs du monde entier (Barthes, Lacan, Borges, Botero, Vieira Da Silva, Clément Greenberg). Ces entrevues furent principalement réalisées pour les émissions culturelles de Radio-Canada, pour des livres d’artistes et des livres d’essai. Il a publié des articles dans divers journaux et revues dont Le Devoir, pour lequel il fut critique d’art pendant quatre années, La Presse, Le Jour, Le Quotidien de Paris, la Nouvelle revue d’esthétique (Paris), Vie des arts, le Cahier des Arts Visuels, Espace et Liberté.

Critique d’art et écrivain, Normand Biron est l’auteur de nombreux articles, de trois livres d’artistes (1985, 1992 et 2002). Il a également publié trois livres d’essai, Paroles de l’art pour lequel il a reçu le prix excellence du Salon international du livre de Leipzig en 1989, L’artiste et le critique, L’art peut-il s’écrire? (1975-2000) et L’oeil énamouré. Préfaces, mélanges et postiche. Il est aussi auteur d’une nouvelle publiée en 1988, d’une pièce de théâtre intitulée Prélude au crépuscule (1979) diffusée à Radio-Canada et de nombreuses conférences prononcées au Canada et à l’étranger. Membre de l’Association internationale des critiques d’art depuis 1975, il en occupe le poste de président de 1991 à 2001 et est nommé président émérite en 2001. Conservateur invité de plusieurs expositions dans diverses galeries et musées, dont le Musée de l’imprimerie à Lyon, de 1975 à 2001, il est membre de nombreux jurys, dont celui du Conseil des Arts du Canada. Il est invité par le Japon en 1993 pour un long séjour culturel. En 1999, il reçoit la médaille du mérite Jacques-Cartier de l’Université de Lyon (France) et en 2001, une médaille d’honneur décernée dans la Grande bibliothèque d’Alexandrie à l’occasion de sa participation au jury de la Biennale d’Alexandrie pour les pays de la Méditerranée. En 2006, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par la République française.

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Cécile-G. Grenier est née à Montréal le 12 juin 1907. Diplômée de l'École normale de Nicolet en 1925, elle enseigne d'abord la littérature française au Loretto College, affilié à l'Université de Toronto. Dès 1927, engagée à la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM), elle se documente sur la gymnastique, matière qu'elle doit enseigner, parmi d'autres, au primaire et au secondaire. En 1937, la CECM lui confie le poste d'assistante-directrice du Service de l'éducation physique où elle veille à l'organisation de l'éducation physique dans les écoles de filles et lui décerne, par la suite, une bourse d'étude pour aller se spécialiser en Suède. La même année, devant l'absence d'écoles pour la formation de professeurs d'éducation physique pour les francophones, Cécile-G. Grenier fonde l'Institut d'éducation physique. Cet Institut sera, pendant plus de 20 ans, l'une des rares institutions à assurer une formation adéquate aux responsables de l'éducation physique féminine dans les maisons d'enseignement publiques ou privées francophones. Pendant les années 1940, Cécile-G. Grenier se perfectionne en étudiant davantage les nouvelles méthodes en éducation physique féminine, notamment la gymnastique organique et respiratoire selon la méthode «Medau». En 1942, elle sera l'un des membres fondateurs de l'Oeuvre des terrains de jeux de Montréal et la monitrice en chef de cet organisme jusqu'en 1944.

Très active au sein de sa profession d'enseignante, elle est responsable de la formation du personnel chargé de l'enseignement de l'éducation physique à la CECM de 1937 à 1971. Chargée de cours en éducation physique à l'École d'hygiène de l'Université de Montréal, elle est nommée par le Département de l'instruction publique, en 1948, pour bâtir et expliquer le nouveau programme de culture physique aux titulaires de classes de la première à la huitième année. De 1955 à 1960, elle est professeure d'expression corporelle au Conservatoire d'art dramatique et, de 1956 à 1958, elle enseigne la gymnastique analytique à l'Université de Montréal. Tout au long de sa carrière , elle s'est spécialisée davantage en éducation physique enfantine et féminine en dispensant des cours de perfectionnement théoriques et pratiques de gymnastique rythmique, d'athlétisme et de danse folklorique, de même qu'en participant à de nombreux congrès sur l'éducation physique. Cécile-G. Grenier a contribué à imposer une conception moderne de l'éducation physique féminine. Elle est décédée à l'âge de 96 ans, en décembre 2003.

N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.