Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
André Belleau est né le 18 avril 1930, à Montréal. Pendant les années 1950, il occupera plusieurs postes au sein de la fonction publique fédérale qui le conduisent à l'Office National du Film où il occupe, entre autres, le poste de directeur de la production française et finalement celui de producteur exécutif de 1964 à 1967. Parallèlement à sa carrière d'administrateur, André Belleau poursuit également une carrière consacrée à la création littéraire. Cofondateur de la revue Liberté en 1958, il sera aussi cofondateur de la Rencontre québécoise internationale des écrivains. À la même époque, André Belleau conçoit, pour la Société Radio-Canada, des émissions d'analyse et d'études littéraires et culturelles pour lesquelles il assurera la recherche, la documentation, la scénarisation des textes et le choix des invités. Il crée, entre autres, en 1961, une série d'émissions sur la pensée mythique intitulée Les mondes imaginaires qui se méritera le prix de la meilleure émission éducative au Congrès du spectacle de 1962. Auteur d'une multitude de textes, dont quelques dramatiques diffusées à Radio-Canada, il écrira un recueil d'essais intitulé Y a-t-il un intellectuel dans la salle?, une thèse de doctorat Le Romancier fictif et enfin, Notre Rabelais qui se veut l'aboutissement de deux démarches: son enseignement de l'oeuvre rabelaisienne et l'étude de la pensée de Mikhaïl Bakhtine. Très respecté dans les milieux intellectuels et littéraires québécois, André Belleau sera professeur de littérature à l'UQAM de 1969 jusqu'à son décès survenu le 13 septembre 1986. L'année précédant sa mort, il avait reçu le prix d'excellence pour l'enseignement universitaire du Canada.
N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.