Clinique des citoyens de Saint-Jacques

Zone d'identification

Type d'entité

Collectivité

Forme autorisée du nom

Clinique des citoyens de Saint-Jacques

forme(s) parallèle(s) du nom

    Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

      Autre(s) forme(s) du nom

        Numéro d'immatriculation des collectivités

        Zone de description

        Dates d’existence

        Historique

        La Clinique des citoyens de Saint-Jacques, communément appelée Clinique Saint-Jacques, ouvre ses portes en 1968, grâce à l'initiative du Comité des citoyens de Saint-Jacques et de quelques professionnels de la santé préoccupés d'action sociale. À l'origine, la Clinique dispense des soins variés en médecine générale, pédiatrie, psychiatrie, gynécologie, neurologie, diététique et médecine interne. Tous les soins sont gratuits et personne ne reçoit de salaire. Les membres du Comité des citoyens et les professionnels qui composent la Clinique cherchent de cette façon à promouvoir un fonctionnement interne égalitaire. La conception sociale de la médecine que propose la Clinique amène la constitution d'un certain nombre d'activités sociales et politiques. Ainsi, au printemps 1969, une Maison des citoyens est ouverte et des cours de formation politique et un atelier de théâtre sont créés.

        En 1970, le Comité des citoyens radicalise son approche de l'intervention sociale. Ce changement influence l'orientation de la Clinique qui délaisse sa clientèle d'assistés sociaux au profit des petits salariés, plus susceptibles de conscientisation et d'action politique. Fortement influencée par l'idéologie marxiste-léniniste, la Clinique devient, en 1970-1971, une coopérative où les clients doivent être membres pour recevoir des soins. En 1973, à la suite de l'adoption du Projet de loi 65 sur les services de santé, la Clinique refuse de se transformer en un Centre local de services communautaires (CLSC). Toutefois, des problèmes politiques et financiers l'amènent à réviser ses positions. Ainsi, à partir de 1982, des pourparlers s'engagent entre la Clinique et le gouvernement. Fusionnée avec le Pavillon Bruchési (surdité au travail et tuberculose) et L'Amorce (maintien des soins à domicile), qui opèrent dans le même secteur, la Clinique Saint-Jacques devient officiellement, en mars 1986, le CLSC du Plateau Mont-Royal.

        N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.

        Lieux

        Statut légal

        Fonctions et activités

        Textes de référence

        Organisation interne/Généalogie

        Contexte général

        Zone des relations

        Zone des points d'accès

        Mots-clés - Sujets

        Mots-clés - Lieux

        Occupations

        Zone du contrôle

        Identifiant de notice d'autorité

        Identifiant du service d'archives

        Règles et/ou conventions utilisées

        Statut

        Niveau de détail

        Dates de production, de révision et de suppression

        Langue(s)

          Écriture(s)

            Sources

            Notes de maintenance