Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Né à Montréal le 14 janvier 1907, Georges-Émile Lapalme fait ses débuts en politique en 1945 alors qu'il est élu député du comté de Joliette-L'Assomption-Montcalm à la Chambre des communes à Ottawa. Après sa réélection en 1949, il devient chef du Parti libéral du Québec en 1950 et sera élu député d'Outremont en 1953. Cette élection lui permettra de porter en Chambre son opposition à Maurice Duplessis.
En 1955, il s'associe à la Fédération libérale du Québec, mouvement de pression fondé par Jean-Marie Nadeau et Jean-Louis Gagnon, visant la démocratisation du Parti libéral et l'élaboration d'un nouveau projet de société. En 1959, à la demande de Jean Lesage qui lui a succédé à la direction du Parti libéral, il participe à l'élaboration du programme électoral du parti. Sa contribution donnera naissance au document intitulé Pour une politique, dont le contenu inspirera la Révolution tranquille.
Aux élections de 1960, l'équipe de Jean Lesage prend le pouvoir et Lapalme hérite du ministère de la Justice où il entreprend de sérieuses réformes. L'année suivante, il est à l'origine de la création du ministère des Affaires culturelles, dont il devient le premier titulaire, et fonde la Maison du Québec à Paris. En octobre 1962, il convainc le caucus libéral de déclencher des élections générales sur le thème de la nationalisation de l'électricité, puis il quitte la scène politique en 1964; il demeurera cependant député jusqu'à la défaite du PLQ aux mains de l'Union nationale de Daniel Johnson en 1966. Après son retrait de la vie politique, il rédige ses mémoires en trois volumes: Le bruit des choses réveillées, Le vent de l'oubli et Le paradis du pouvoir. Georges-Émile Lapalme est décédé le 5 février 1985, à l'âge de 78 ans.
N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une notice biographique complète du créateur du fonds.