Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Organisation américaine fondée aux États-Unis en 1905, la Ligue auxiliaire de l'Association internationale des machinistes (Ladies Auxiliary to the International Association of Machinists) a ouvert des locaux dans les principaux centres canadiens de chemins de fer, d'abord à Stratford et Toronto, et par la suite à Moncton, Calgary, Winnipeg, Vancouver, Hamilton, Windsor, Perterborough et North Bay. Le local de Montréal a été organisé en 1924. La Ligue regroupait les épouses, les mères et les filles des machinistes à l'emploi du Canadien National et du Canadien Pacifique. L'ensemble des locaux canadiens fut regroupé dans une organisation centrale appelée la Grande Loge. Durant les années 1940, la Ligue auxiliaire modifia son appellation pour devenir The Ladies Auxiliary to the International Association of Machinists & Aerospace Workers (IAM&AW).
À l'origine, les femmes de la Ligue auxiliaire avaient pour objectif d'assister les machinistes dans leur lutte pour obtenir et maintenir des salaires décents et de meilleures conditions de travail. Elles supportaient les syndiqués durant les conflits de travail et soutenaient les familles des machinistes éprouvées par la maladie ou la mortalité. Enfin, elles encourageaient l'utilisation de produits de fabrication syndicale et valorisaient les principes du syndicalisme. À partir des années 1960, il devint pratiquement impossible de recruter de nouvelles auxiliaires. Le congrès de la Grande Loge tenu à Cincinnati en 1980 devait mettre un terme à 75 ans de militantisme des femmes membres de la Ligue auxiliaire. La dissolution de la Grande Loge entraîna la disparition des sections locales canadiennes.
N.B. : le texte précédent a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’organisme créateur du fonds.